Le 10 juin, le Premier ministre, Nouri al-Maliki a demandé au parlement de proclamer l’état d’urgence.
L’Émirat islamique en Irak et au Levant est commandé par Abou Bakr al-Baghdadi pour le compte du prince Abdul Rahman al-Faiçal (frère du ministre saoudien des Affaires étrangères et de l’ambassadeur saoudien à Washington). Il est co-financé et encadré par des officiers états-uniens, français et saoudiens. Depuis un mois, il dispose d’armement nouveau en provenance d’Ukraine, où l’Arabie saoudite a acquis une usine d’armement, et via la Turquie, qui a installé une ligne spéciale de chemin de fer à proximité d’un aéroport militaire pour approvisionner l’ÉIIL.
Abou Bakr al-Baghdadi est un Irakien qui rejoignit Al-Qaïda pour lutter contre le président Hussein. Durant l’invasion états-unienne, il se distingua par plusieurs actions contre les chiites et les chrétiens (notamment la prise de la cathédrale de Bagdad) et par l’instauration d’une terreur islamique (il présidait un Tribunal islamique qui condamna de nombreux Irakiens à être égorgés en public). Après le départ de Paul Bremer III, il fut arrêté et incarcéré à Bucca de 2005 à 2009. Durant cette période, Al-Qaïda en Irak est dissous et ses combattants sont intégrés à un groupe de résistance tribal, l’Émirat islamique en Irak.
Le 16 mai 2010, Abou Bakr al-Baghdadi est nommé émir de l’ÉII, alors en pleine décomposition. Après le départ des troupes états-uniennes, il organise des opérations contre le gouvernement al-Maliki accusé d’être au service de l’Iran. En 2013, après avoir fait allégeance à Al-Qaïda, il part avec son groupe poursuivre le jihad en Syrie et le renomme Émirat islamique en Irak et au Levant, ce faisant, il contrevient à la franchise accordée en Syrie, par Ayman el-Zawahiri au nom d’Al-Qaïda, au Front al-Nosra qui n’était à l’origine qu’une extension de l’ÉII.
L’ÉIIL est implanté en Syrie où il occupe la ville de Raqqa, la seule ville dont la population n’a pas pu participer à l’élection présidentielle du 3 juin (avec les Syriens résidant en France et en Allemagne).
RéseauVoltaire
dans le nord de l'Irak puis dans le centre a fourni le prétexte nécessaire à Washington pour envoyer, selon certaines sources, 4000 GI's à l'aéroport de Bagdad où ils vont rejoindre les forces irakiennes à Mossoul !!
Selon Farsnews depuis Damas, les chasseurs syriens ont pris pour cible un convoi du groupe terroriste de l’Etat islamique en Irak et au Levant, dit Daesh, dans la station T2 dans le désert de Deir Al-Zour près des frontières de la Syrie avec l’Irak. De même, l’armée syrienne a attaqué plusieurs centres de rassemblements des terroristes à Deir Al-Zour et la cité de Shouakh près de cette ville tuant ou blessant un nombre de terroristes. D’autre part, les forces gouvernementales ont évacué les femmes et les enfants de la cité Jabourine à Rif nord de Homs en raison de l’infiltration des terroristes dans la cité d’Um Sharshoukh qui est tout près de Jabourine et qui est attaqué au mortier depuis Um Sharshoukh.
Selon l’ISNA, plusieurs attentats à la bombe et des attaques suicides dans les régions chiites en Irak dont trois attaques dans le centre et dans le sud de Bagdad et deux autres à Karbala et Bassora ont laissé au moins 37 tués et 61 blessés. A Sadr City de Bagdad, un kamikaze s’est fait exploser sous une tente où la réunion des chefs des tribus se tenait, tuant ainsi 15 personnes et blessant 34 autres. L’explosion d’une bombe dans le nord de Bagdad a laissé 4 morts et 13 blessés. Dans l’explosion d’une autre bombe posée sur la route de l’est de la capitale irakienne, deux personnes ont été tuées et trois autres blessées. Dans le nord de la ville sainte de Karbala, l’explosion de bombe a laissé 4 morts et 13 blessés et l’explosion d’une autre bombe sur un marché à Bassora a laissé trois morts et 7 blessés. Tous ces attentats ont été perpétrés dans les régions chiites.
Un responsable occidental a déclaré que l'Irak a dit à Washington accueillir favorablement le plan d'attaque américain contre les terroristes sur son territoire. Cette déclaration est intervenue alors qu'un responsable au Département américain à la défense, a affirmé que jusqu'à présent Bagdad n'a présenté aucune demande officielle.
ET à kiev les nazi sponsorisé par obama et ses caniches "hollande et consors"continuent leur oeuvre meurtrière
Robin Wright avait décrypté le Moyen-Orient tel qu'elle imaginait dans ses futures frontières. Selon ses pronostics, l'absence de contrôle du pouvoir par un certain nombre de dictatures dans la région, plus précisément, dans les pays arabes risquerait d'aboutir à l'émergence de nouveaux pays, sans frontières et sans limites, dans la région du Moyen-Orient, perturbant ainsi la carte que les Européens avait tracée pour la région, suite à l'effondrement de l'Empire Ottoman. Elle avait prévue qu'avec la montée en puissance des groupes extrémistes islamistes conduirait à la partition de l'Irak et de la Syrie. Dans son article, cette spécialiste américaine des relations internationales avait écrit : « Dans une région où dominent encore des régimes autoritaires et obsédés par leur stabilité, la question de l'unité est centrale. Wright décrit un scénario où les rivalités confessionnelles pourraient conduire à une partition de la République arabe de Syrie en trois entités : un Alaouistan couvrant un large corridor le long de la côte méditerranéenne, un Kurdistan débordant de l'autre côté de la frontière irakienne et un Sunnistan dans le Centre et l'Est, qui rejoindrait à terme l'Ouest irakien. L'Irak, justement, est sommairement divisé selon le même principe, avec une région méridionale baptisée Chiistan. À propos de l'Arabie saoudite, l'auteur évoque les « idées les plus incongrues » (« the most fantastical ideas »), dont celle d'un royaume divisé en cinq entités. Une situation alimentée et aggravée par la scission du Yémen en deux Républiques, comme ce fut le cas avant 1990. Enfin, Robin Wright décèle des risques en Libye, imputables aux forts sentiments régionalistes en Tripolitaine et en Cyrénaïque, voire au Fezzan ». Donc, le dessin d'offensive et d'opérations terroristes en Irak, par le groupe de l'EIIL, Etat islamique en Irak et au Levant avait été planifié depuis des mois. Après l'offensive d'EIIL contre Mossoul, chef-lieu de la province de Mossoul, le Président du parlement irakien a, sans aucune coordination avec le Président de la République ni le Premier ministre, demandé aux Américains de venir au secours du peuple irakien.