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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 04:19
La formation archaïque des politiciens français

 

Par La Voix de la Russie | Lors de son interview exceptionnelle à Europe 1 et TF1 le 4 juin dernier, Vladimir Poutine a déçu une partie de la presse française car ses propos raisonnables étaient en contradiction avec la caricature qu’ont fait de lui certains médias français. Ils voulaient voir un dictateur impérialiste et ont entendu un président démocrate et patriote.

La déconvenue de ces journalistes russophobes montre qu’ils sont des hommes rivés sur le passé. Dans le passé, les Etats-Unis étaient une puissance conservatrice libérale et chrétienne, l’URSS était une dictature communiste athée. Les Etats-Unis étaient les libérateurs de 1944 face à l’occupation allemande. L’URSS, bien qu’ayant été l’ennemi principal d’Hitler, était surtout la puissance d’occupation de l’Europe de l’Est, enfermée derrière le rideau de fer.

Aujourd’hui, tout s’est inversé et il est difficile de changer ses habitudes de pensée. La Russie est une puissance conservatrice, libérale et chrétienne. Les Etats-Unis exportent de plus en plus au nom des droits de l’homme déformés, une idéologie égalitaire dogmatique qui s’oppose à la famille, à la religion et à la patrie, en tous cas dans tous les pays étrangers. Ils ont introduit ou contribué à introduire le chaos en Irak, en Afghanistan, en Lybie, voire en Syrie, avec des interventions militaires désordonnées, justifiées par des mensonges comme en Irak ou des interprétations frauduleuses de décisions de l’ONU comme en Lybie.

C’est l’inversion des pôles : la Russie est dans le camp de l’ordre et de la paix, les USA dans le camp des révolutions et des coups d’Etat voire des guerres.

Pourtant, des journalistes et des hommes politiques veulent continuer de voir dans la Russie une dictature impérialiste comme l’URSS d’autrefois. Madame Clinton s’est permis des comparaisons entre Poutine et Hitler, ce qui est une ignominie mais aussi une stupidité : à ce compte, c’est comme si l’on accusait madame Merkel d’être une communiste autoritaire sous le prétexte qu’elle a fait partie du dernier gouvernement communiste d’Allemagne de l’Est.

Pour l’Europe, c’est la même chose. L’Union européenne a été créée sur un modèle non démocratique mais bureaucratique, celui des agences fédérales américaines créées par Roosevelt. Aujourd’hui, le monopole de la proposition des lois par la Commission de Bruxelles, le cumul en son sein des tâches législatives et exécutives ne se justifient plus, comme l’a écrit récemment Nicolas Sarkozy, mais on n’ose pas remettre en cause les schémas d’autrefois. Mon camarade Fabius, qui a fait sciences po et l’ENA avec moi, vient de dire que la Grande Bretagne deviendra la Petite Bretagne si elle quitte l’Union européenne. On apprenait en effet il y a 40 ans que « plus c’est gros, plus ces efficace » (théorie des économies d’échelle) alors que les économistes actuels savent que les petites entreprises et les petites économies sont souvent plus innovatrices ! Mon autre camarade Alain Juppé déclare récemment sans rire que la Russie ne produit que des matières premières comme l’Arabie Saoudite : il est vrai que les Français ont la réputation d’être nuls en géographie !

En économie, c’est la même chose. Beaucoup de politiciens et fonctionnaires français ont été formés à l’Ecole nationale d’administration qui, sur le plan de l’enseignement de l’économie, avait 30 ans de retard, restant à Keynes et ignorant les économistes plus modernes comme Hayek. Résultat : on a les impôts les plus décourageants du monde, un interventionnisme brouillon de l’Etat et des réglementations archaïques. Dernier exemple cité dans le Figaro de ce jour : le marché immobilier. La ministre Cécile Duflot qui a été deux ans ministre, une écologiste favorable aux drogues dites « douces » (cannabis) a créé une réglementation détaillée qui bloque les ventes et les achats immobiliers. C’est à un tel point que le gouvernement de monsieur Valls veut revenir sur cette réforme catastrophique. Madame Duflot n’avait toujours pas compris qu’avantager trop les locataires face aux propriétaires finirait par réduire l’offre immobilière au détriment de tout le monde. Elle a repris de vieilles idées dépassées des années 1950.

Notre système de formation des élites en sciences sociales est archaïque et beaucoup d’hommes politiques français vivent encore sur des vieilles idées diplomatiques ou économiques des années 1950. Comme disait notre historien Jules Michelet : « quelle est la première partie de la politique ? L’éducation ; la deuxième partie ? L’éducation ; la troisième partie ? L’éducation. » C’est toujours d’actualité !

Il faudra sans doute attendre un renouvellement de générations pour que les élites politiques françaises se détournent des vieilles lunes. Heureusement, il y a toujours quelques exceptions mais elles sont pour l’instant plus russes que françaises ! /N

 


 

 

Situation en Irak : résultat de la politique US & consorts
Situation en Irak : résultat de la politique US & consorts

Par La Voix de la Russie | Les derniers jours sont marqués par la situation catastrophique en Irak. Ce pays martyr ayant déjà tant souffert de l’occupation impérialiste étasunienne, ainsi que de leurs satellites, des attentats extrémistes pratiquement quotidiens, de la division confessionnelle d’un pays longtemps uni, des centaines de milliers de morts au sein de la population civile et des millions de réfugiés éparpillés aux quatre coins du monde, aujourd’hui se retrouve de nouveau martyrisé. Par qui ? Par les mêmes qui martyrisent la Syrie, avec la bienveillance des élites politiques, médiatiques et financières occidentales.

Il était plus qu’étonnant de lire, d’écouter et de regarder les principaux médias occidentaux ces derniers jours, notamment CNN. A les en croire, ils sont tous tellement préoccupés par la situation en Irak. Hypocrisie encore et toujours, même pas voilée. En effet, les analystes de la chaine étasunienne CNN parlent d’une situation très compliquée, dans « ce qu’il reste de l’Irak »…Tout en oubliant de mentionner qui a créé ce chaos dans ce pays tantôt prospère et uni.

De même qu’en oubliant de rappeler l’occupation de ce pays, civilisation millénaire, détruit et anéanti par la barbarie néocoloniale, et en premier lieu par celle du pays qu’ils représentent : les USA. En général et comme d’habitude, du « vrai journalisme objectif ». Pourtant, personne aujourd’hui ne se fait plus d’illusions sur les raisons de l’occupation étasunienne de l’Irak. Les contes de fées sur les armes de destruction massive jamais trouvées nous rappellent à juste titre les vraies « raisons » de l’intervention occidentale : pillage des ressources naturelles et culturelles de l’Irak, ainsi que le désir de se débarrasser des leaders menant une politique indépendante, qui ne s’accorde pas avec la vision de l’ex-principale puissance mondiale.

Aujourd’hui, les terroristes salafistes de l’ISIS (Islamic State in Irak and Syria), dont le but est de créer un califat islamique en Irak et en Syrie (comme leur nom l’indique étant très actifs dans les deux pays), sont finalement présentés par les médias US comme de dangereux extrémistes. Pourtant, n’est-ce pas les mêmes qu’ils présentaient hier encore comme « des combattants de la liberté » en Syrie, luttant contre la « dictature de Bachar al-Assad » ? En général et comme on dit, le ridicule ne tue pas sauf que dans le cas de la politique US & consorts, le ridicule tue justement. Et tue massivement, des Etats et nations toutes entières.

La situation actuelle en Irak est effectivement plus que préoccupante. Le pays est de nouveau en proie à une violence hyper active, et les criminels salafistes après avoir occupé plusieurs principales villes du pays, dont Mossoul (deuxième ville de l’Irak), avancent aujourd’hui sur trois fronts vers la capitale Bagdad. Vraisemblablement après avoir échoué en Syrie face à l’Armée arabe syrienne et les unités d’auto-défense populaires, les salafistes auraient-ils décidé de faire passer leur rage et leur désir de massacres sur l’Irak voisin ? Oui, mais pas seulement.

En général, ces extrémistes ont en effet pour but de créer un califat islamique aussi grand que possible. Peu importe si à un moment ou un autre, il faut le faire avec l’appui des USA et des autres puissances occidentales, ou encore Israël. Mais comme on le disait déjà, ce genre « d’alliances » sont de courtes durées, chacun poursuivant son propre objectif. La seule véritable chose qui les rassemble est de semer le chaos aux quatre coins du monde.

« L’inquiétude » donc des élites occidentales, politiques comme médiatiques, quant au sort de l’Irak, n’est qu’une hypocrisie supplémentaire. La tragédie que vivent différents peuples à travers la planète, dont irakien et syrien, n’est que le résultat de cette politique raciste, néocoloniale et hypocrite par-dessus tout. Mais le monde a énormément changé. Les USA & compagnie ne sont plus les maitres du monde, et ils le savent parfaitement. Et le chaos qu’ils ont semé dans différents pays, va devoir être résolu par les peuples de ces pays, probablement avec l’assistance des puissances respectant la souveraineté des Etats, dont les pays des BRICS.

Pour le moment, nous continuerons à suivre attentivement la situation en Irak et en Syrie. Tout en sachant que ce n’est pas demain qu’un pays nommé USA, cessera ses « alliances » avec des extrémistes de tout bord, intégristes salafistes ou néonazis, partout où cela l’arrange (ou plutôt où cela arrange ses « élites »). A l’humanité toute entière donc de faire entendre sa voix et de faire rempart face à cette politique criminelle. Beaucoup trop de peuples ont été martyrisés au fil de l’histoire récente et moins récente, et ce pratiquement dans toutes les régions de notre planète, sans exception. Il est grand temps de dire : stop ! /N

 


 

Ukraine : des journalistes russes passés à tabac

 

Par La Voix de la Russie | Les journalistes de la chaîne de télévision russe Zvezda, Evguéni Davydov et Nikita Konachenkov, arrêtés samedi dernier dans la ville ukrainienne de Dniepropetrovsk, ont été passés à tabac. Davydov a perdu partiellement l’ouïe. Cela a été rapporté par la direction de la chaîne.

Les deux journalistes ont été arrêtés à Dniepropetrovsk le 14 juin, puis retenus par les services de sécurité ukrainiens. Les journalistes de la chaîne de télévision Zvezda sont entrés sur le territoire ukrainien en toute légalité.

Précédemment, le ministère russe des Affaires Etrangères avait exhorté Kiev à veiller à ce que les journalistes puissent travailler sans entraves.

 

  que dirait on si de tel exactions se passeraient sur le territoire russe ou dans sa sphére d'influence ?   ils crieraient à coup sur poutine dictateur !  etc.....

 

 


 

Washington relance son projet de partition de l’Irak

Le brusque écroulement de l’État irakien est présenté par la presse internationale comme la conséquence de l’attaque du groupe terroriste ÉIIL. Mais qui peut croire qu’un État puissant, armé et organisé par Washington, pourrait s’écrouler en moins d’une semaine devant un groupe jihadiste officiellement indépendant de tout État ? En outre, qui peut croire que ceux qui soutiennent l’ÉIIL en Syrie condamnent sincèrement son action en Irak ? Thierry Meyssan révèle le dessous des cartes.

| 16 juin 2014
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La carte du « Proche-Orient élargi » (Greater Middle East) selon l’état-major états-unien, publiée en 2006 par le colonel Ralph Peters.

Depuis 2001, l’état-major des États-Unis tente de fracturer le « Proche-Orient élargi » en une multitude de petits États ethniquement homogènes. La carte de la région remodelée a été publiée en juillet 2006 [1]. Elle prévoit de diviser l’Irak en trois, un État sunnite, un chiite et un kurde.

L’échec d’Israël face au Hezbollah, à l’été 2006 [2], et celui de la France et du Royaume-Uni face à la Syrie, en 2011-14, laissaient penser que ce plan avait été abandonné. Il n’en est rien : l’état-major US tente de le reprendre par l’intermédiaire de ces condottières modernes que sont les jihadistes.

Les événements survenus en Irak la semaine dernière doivent être vus sous cet angle. La presse internationale insiste sur l’offensive de l’Émirat islamique en Irak et au Levant (ÉIIL ou « Daesh » en arabe), mais celle-ci n’est qu’une partie de la vaste action en cours.

L’offensive coordonnée de l’ÉIIL et des Kurdes

En une semaine, l’ÉIIL a conquis ce qui devrait devenir un Émirat sunnite tandis que les peshmergas ont conquis ce qui devrait être l’État kurde indépendant.

L’armée irakienne, formée par Washington, a donné Ninive aux premiers et Kirkouk aux seconds. Sa structure même de commandement a facilité sa désagrégation : les officiers supérieurs devant en référer au cabinet du Premier ministre avant de déplacer leurs troupes étaient à la fois privés d’initiative d’ensemble et installés comme des roitelets sur leurs zones d’action. Dès lors, il était facile au Pentagone de corrompre certains officiers pour qu’ils incitent leurs soldats à faire défection.

Les parlementaires, convoqués par le Premier ministre Nouri-al-Maliki, ont également fait défection et n’ont pas voté l’état d’urgence faute de quorum, laissant le gouvernement sans possibilité de riposte.

Sans autre choix pour sauver l’unité de son pays, M. al-Maliki a fait appel à tous les alliés imaginables. Il a d’abord sollicité son propre peuple en général et la milice chiite de son rival Moqtada el-Sadr en particulier (l’Armée du Mahdi), puis les Gardiens de la Révolution iraniens (le général Qassem Suleimani, commandant la Force Jérusalem est actuellement à Bagdad), enfin les États-Unis auxquels il a demandé de revenir et de bombarder les assaillants.

La presse occidentale souligne, non sans raison, que la manière de gouverner du Premier ministre a souvent heurté à la fois la minorité sunnite arabe et les laïques du Baas, tant elle est apparue principalement favorable aux chiites. Cependant, ce constat est relatif : les Irakiens ont reconduit, lors des élections législatives du 30 avril, la coalition de Nouri al-Maliki. Celle-ci a obtenu un quart des voix, soit trois fois plus que le mouvement de Moqtada el-Sadr, le reste des voix étant éparpillé entre une multitude de petits partis.

La préparation de l’offensive contre l’autorité de Bagdad

L’offensive de l’EIIL d’un côté et des Pehmergas de l’autre a été préparée de longue date.

Le Kurdistan irakien a commencé à voir le jour, sous la protection des États-Unis et du Royaume-Uni, avec la zone d’exclusion aérienne décrétée entre les deux invasions occidentales (1991-2003). Depuis le renversement du président Saddam Hussein, il a acquis une très forte autonomie et est entré dans la zone d’influence israélienne. De ce point de vue, il est impensable que Tel-Aviv ait été absent de la prise de Kirkouk. Toujours est-il que l’actuel gouvernement régional d’Erbil a étendu sa juridiction sur l’ensemble de la zone irakienne prévue par l’état-major états-unien pour former le Kurdistan indépendant.

L’ÉIIL est une milice tribale sunnite ayant intégré les combattants d’Al-Qaïda en Irak, après le départ de Paul Bremer III et la remise du pouvoir politique aux Irakiens. Le 16 mai 2010, un responsable d’Al-Qaïda en Irak qui avait été libéré dans des circonstances inconnues, Abou Bakr el-Baghdadi, a été nommé émir et s’est efforcé, par la suite, de placer l’organisation sous l’autorité d’Al-Qaïda.

Au début 2012, des combattants de l’ÉIIL créent en Syrie le Jabhat al-Nosra (c’est à dire le Front de soutien au peuple du Levant), comme branche syrienne d’Al-Qaïda. Ce groupe se développe avec la relance de l’attaque franco-britannique contre la Syrie en juillet 2012. Il est finalement classé « organisation terroriste » par Washington à la fin de l’année, malgré les protestations du ministre français des Affaires étrangères qui salue en eux « des gens qui font du bon boulot sur le terrain » (sic) [3].

Les succès des jihadistes en Syrie, jusqu’au premier semestre 2013, ont modifié l’attractivité de leurs groupes. Le projet officiel d’Al-Qaïda d’une révolution islamiste globale est apparu utopique, tandis que la création d’un État islamique sur un territoire donné semblait à portée de main. D’où l’idée de lui confier le remodelage de l’Irak que les armées US n’étaient pas parvenues à réaliser.

Le relifting de l’ÉIIL a été réalisé au printemps 2014 avec la libération de prisonniers occidentaux qu’il détenait, Allemands, Britanniques, Danois, États-uniens, Français et Italiens. Leurs premières déclarations confirmaient en tous points les informations des services de renseignement syriens : ÉIIL est encadré par des officiers états-uniens, français et saoudiens. Cependant, rapidement les prisonniers libérés faisaient machine arrière et infirmaient leurs propos sur l’identité de leurs geôliers.

C’est dans ce contexte que l’ÉIIL a rompu avec à Al-Qaïda en mai 2014, se posant en rival, tandis qu’Al-Nosra restait la branche officielle d’Al-Qaïda en Syrie. Bien sûr tout cela n’est qu’affichage puisqu’en réalité ces groupes sont, depuis leur création, soutenus par la CIA contre des intérêts russes (Afghanistan, Bosnie-Herzégovine, Tchétchénie, Irak, Syrie).

Redevenu en mai une organisation régionale (et non plus l’antenne régionale d’une organisation mondiale), l’ÉIIL se préparait à remplir le rôle que ses commanditaires lui avaient assigné il y a plusieurs mois.

L’organisation est certes commandée sur le terrain par Abou Bakr al-Baghdadi, mais elle est placée sous l’autorité du prince Abdul Rahman al-Faiçal, frère du prince Saoud al-Faiçal (ministre saoudien des Affaires étrangères depuis 39 ans) et du prince Turki al-Faisal (ancien directeur des services secrets et actuel ambassadeur à Washington et Londres).

En mai, les al-Faiçal ont acheté une usine d’armement en Ukraine. Des stocks d’armes lourdes ont été transportés par avion vers un aéroport militaire turc, d’où le MIT (services secrets turcs) les a acheminés par trains spéciaux à l’ÉIIL. Il paraît peu probable que cette chaîne logistique ait pu être mise en place sans l’Otan.

L’offensive de l’ÉIIL

La panique qui a saisi la population irakienne est à l’image des crimes commis par l’ÉIIL en Syrie : égorgements en public des « musulmans renégats » et crucifixion des chrétiens. Selon William Lacy Swing (ancien ambassadeur US en Afrique du Sud, puis aux Nations unies, et actuel directeur de l’Office des migrations internationales), au moins 550 000 Irakiens auraient fui devant les jihadistes.

Ces chiffres montrent l’ineptie des estimations occidentales de l’ÉIIL selon lesquelles il ne dispose que de 20 000 combattants au total en Syrie et en Irak. La vérité est probablement 3 fois supérieure, de l’ordre de 60 000 combattants ; la différence étant composée exclusivement d’étrangers, recrutés dans l’ensemble du monde musulman et souvent pas arabes. Cette organisation est devenue la principale armée privée dans le monde, jouant le rôle moderne des condottières de la Renaissance européenne.

Elle devrait encore se développer compte tenu de ses prises de guerre. Ainsi, à Mossoul, elle a saisi le Trésor du district de Ninive, soit 429 millions de dollars en liquide (de quoi payer leurs combattants durant une année complète). En outre, elle s’est emparée de nombreux Humvees et de 2 hélicoptères de combat qu’elle a immédiatement intégrés à son dispositif. Les jihadistes n’ayant pas les moyens de former des pilotes, la presse internationale laisse entendre que ce sont d’anciens officiers baasistes du président Saddam Hussein. C’est hautement improbable, d’une part compte tenu de la guerre opposant les baasistes laïques aux jihadistes qui constitue la toile de fond de la guerre en Syrie, et surtout parce que des pilotes ayant interrompu leur entraînement durant plusieurs années ne sont plus aptes au combat..

Réactions internationales

L’offensive des Peshmergas et de l’ÉIIL était attendue par les partisans de l’Arabie saoudite dans la région. Ainsi, le président libanais Michel Suleiman (qui avait conclu une allocution en janvier par un retentissant « Vive l’Arabie saoudite ! » à la place d’un « Vive le Liban ! ») a tenté par tous les moyens d’obtenir une prolongation de son mandat (expirant le 25 mai) pour les six mois à venir, de manière à être aux manettes durant la crise actuelle.

Quoi qu’il en soit, les réactions internationales à la crise irakienne sont incohérentes : tous les États, sans exception condamnent l’ÉIIL en Irak et dénoncent le terrorisme, alors que certains d’entre eux —les États-Unis et leurs alliés— considèrent au même moment l’ÉIIL comme un allié objectif contre l’État syrien, et que quelques uns commanditent cette offensive —les États-Unis, l’Arabie saoudite, la France, Israël et la Turquie—.

Aux États-Unis, le débat politique public oppose les Républicains, qui demandent un redéploiement militaire en Irak, aux Démocrates, qui dénoncent l’instabilité suscitée par l’intervention de George W. Bush contre Saddam Hussein. Ce petit jeu oratoire permet de masquer que les événements en cours servent les intérêts stratégiques de l’état-major et qu’il y est directement impliqué.

Il se pourrait cependant que Washington ait piégé Ankara. L’ÉIIL aurait tenté au même moment de prendre le contrôle du tombeau de Süleyman Şah, en Syrie dans le district de Raqqa. Ce tombeau est propriété de la Turquie qui dispose sur place d’une petite garnison en vertu de la clause d’exterritorialité du Traité d’Ankara (imposé par le colonisateur français en 1921). Mais cette action peut très bien avoir été commanditée par la Turquie elle-même qui avait envisagé de trouver ainsi un prétexte d’intervention ouverte en Syrie [4].

Plus grave, lors de la prise de Mossoul, l’ÉIIL a fait prisonniers 15 diplomates turcs et leurs familles ainsi que de 20 membres des forces spéciales turques à leur consulat, provoquant la colère d’Ankara. L’ÉIIL avait également arrêté des chauffeurs de poids lourds qui ont été relâchés ultérieurement. La Turquie, qui a assuré la logistique de l’attaque de l’ÉIIL, se sent trahie sans que l’on sache pour le moment si elle l’a été par Washington, Riyad, Paris ou Tel-Aviv. Cette affaire n’est pas sans rappeler l’arrestation, le 4 juillet 2003, de 11 membres des forces spéciales turques par l’armée états-unienne à Souleimanieh (Irak) popularisée par le film La vallée des loups Irak [5]. Cet épisode avait provoqué la plus importante crise des soixante dernières années entre les deux pays.

L’hypothèse la plus probable est qu’Ankara ne prévoyait pas de participer à une offensive aussi large et a découvert en cours de route que Washington programmait de réaliser la création du Kurdistan qu’il avait échouée en 2003. Or, toujours selon la carte publiée en 2006, celui-ci doit inclure une partie de la Turquie, les États-Unis ayant prévu de disséquer non seulement leurs ennemis, mais aussi leurs alliés. L’arrestation des diplomates et forces spéciales turcs serait un moyen d’empêcher Ankara de saboter l’opération.

Arrivant jeudi à Ankara en provenance d’Amman, la représentante spéciale des États-Unis au Conseil de sécurité, l’ambassadrice Samantha Power, a hypocritement condamné les actions de l’ÉIIL. La présence au Proche-Orient de la thuriféraire de l’interventionnisme moral de Washington laisse à penser qu’une réaction états-unienne a été prévue dans le scénario.

De son côté, l’Iran s’est dit prêt à aider à sauver le gouvernement du chiite al-Maliki en envoyant des armes et des conseillers militaires, mais pas de combattants. L’actuel renversement de l’État irakien profite à l’Arabie saoudite, grand rival régional de Téhéran, alors que le ministre des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Faiçal (le frère du patron de l’ÉIIL), l’a invité à négocier.

Source
Al-Watan (Syrie)


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 10:31
Quand l'Irak menace les Etats Unis!!!

 

IRIB- A en croire NY Times qui cite un haut responsable irakien,
" si les Etats Unis continuent à rejeter l'appel à l'aide de Bagdad, ce dernier pourrait demander de l'aide à l'Iran" ! le haut conseiller qui a requis l'anonymat poursuit : "Si l'aide demandée à Washington ne nous parvient pas, nous n'hésiterons pas à nous tourner vers l'Iran et à lui demander une appuie militaire" . le haut conseiller a fustigé l'action de l'administration US face aux terroristes de l'EIIL affirmant : " je ne vais pas accuser les Américains de tous les maux mais les Etats Unis n'ont pas laissé derrière eux une armée irakienne bien équipée et compétente . les Etats Unis ont quitté l'Irak sans que ce dernier soit équipé d'une vraie aviation et l'administration US doit être reprochée au moins sur ce sujet" . Le journal poursuit : " cette opinion n'est évidemment pas partagée par les responsables militaires et de renseignement des Etats Unis qui croient que la défaite de l'armée irakienne face à Daesh s'enracine dans la mauvaise gestion et le manque d'autorité des dirigeants irakiens ". le journal se réfère ensuite à la chaine CNN et le rapport non confirmé que cette chaine a diffusé jeudi au sujet de la présence militaire iranienne en Irak. sans avoir recours à aucun document officiel, " la chaine affirme que l'Iran possède déjà 500 effectifs répartis en trois unités militaires en Irak , effectifs qui font tous partie des Pasdaran" . NY Times revient ensuite sur les propos du haut conseiller anonyme de Maliki : " le gouvernement Maliki ne demande aux Etats Unis qu'un soutien aérien et de renseignement. Je ne confirme aucune information sur la présence militaire de l'Iran en Irak. mais il va sans dire que la donne va changer si les Etats Unis restent les bras croisés à regarder l'Irak s'enfoncer dans la crise. Si Washington reste inactif, l'Iran le remplacera et viendra au secours de l'Irak car l'Iran ne permettra pas que l'Etat irakien tombe. Les Iraniens batailleront ferme contre les terroristes " le haut conseiller anonyme de Maliki qui se confie très facilement à Washington Post poursuit : " ce n'est uniquement le gouvernement de Bagdad qui devra être critiqué pour ce débâcle. Il y a aussi la Turquie à qui il faut reprocher son aide à Daesh, une Turquie très en colère contre Bagdad pour son soutien à Damas. Ankara a tenté de renverser Assad mais il s'est heurté à la résistance de l'Irak. le gouvernement irakien n'est nullement inquiet de l'éventuelle progression des terroristes vers Bagdad ou pour la sécurité de cette ville. je ne crois pas que Daesh puisse aller de l'avant à ce point". le journal finit son analyse mais le lecteur reste sur sa faim . si Daesh est incapable d'avancer vers Bagdad, comment expliquer donc son avancée? n'est-il pas aidé par les commandos US et français ?

Syrie : l’armée enregistre toujours des succès

 

IRIB-  Dans sa plus récente opération, l’armée syrienne  a pris le contrôle  de la colline 803, elle a coupé la route de  Nabaa Al-Mar à Kassab située à Rif de Lattaquié et a infligé de lourds dégâts aux terroristes.

L’armée gouvernementale a tué plusieurs terroristes dont nombre de leurs commandants, a blessé  plusieurs autres et a détruit un dépôt d’armes  et de munitions  à Alep et dans sa banlieue. Une source  militaire syrienne  a déclaré également que l’armée a repoussé l’attaque des terroristes contre la prison centrale d’Alep tuant beaucoup  de terroristes et  blessant plusieurs autres. Par ailleurs, à en croire le président de Human Rights Watch de la Syrie, le groupuscule terroriste de l’Etat Islamique en Irak et au Levant dit Daesh  a arrêté ses opérations en Syrie  et  ce dernier transfère les armes  confisquées en Irak vers la Syrie.


Irak : la énième trahison d'Erdogan?!

 

IRIB- Selon le journal  libanais Al Diyar,
" l'Etat islamique en Irak et au Levant est devenue la branche armée du gouvernement Erdogan et c'est le PM turc qui facilite l'arrivée des terroristes takfiris membres de cette milice en Irak " le journal qui cite des sources bien informées en Turquie, "l'EIIL remplit le rôle d'un parfait mercenaire pour Erdogan et agit non seulement à l'extérieur des frontières turques au nom des intérêts d'Erdogan et de son clan mais aussi à l'intérieur de la Turquie quand le PM en en a besoin! " les sources que consulte le journal sont proches des services de renseignements : " la Turquie a facilité l'entrée des terroristes de Daesh en Irak via ses liaisons aérienne puisqu'Ankara espère pouvoir se réserver une place sur la nouvelle carte du Moyen Orient . la Turquie essaie raffermir sa place économique dans la bourse des pays arabes qui prétendent au leadership du monde sunnite mais qui après les événements en Egypte se sont éloignés d'Ankara"

L'Iran va-t-il intervenir militairement en Irak? Rohani répond ...
IRIB- A la question des journalistes à savoir si l'Iran irait intervenir militairement en Irak,
le président iranien qui s'exprimait dans le cadre de sa seconde conférence de presse internationale, depuis son élection a répondu : ce qui importe pour l'Iran à l'heure qu'il est, c'est la volonté du peuple et du gouvernement irakien. Je veux rassurer le peuple iranien de la capacité des Irakiens à repousser le terrorisme" interrogé par les journalistes sur la menace de Daesh formulée contre Karbala et Najaf et le soutien saoudo qatari dont bénéficie cette milice , Rohani a répondu : " il va sans dire que les terroristesde l'EIIL sont soutenus par certaines parties étrangères . certains pays soutiennent Daesh à la fois financièrement et militairement. mais ce n'est pas tout. il exisdte aussi des états occidentaux qui apportent un soutien financier, militaire et politique et médiatique aux groupes terroristes. " Mais l'Iran, quelle sera sa réaction si Daesh se rapprochait de ses frontières ? et Rohani de répondre : "si un quelconque groupe terroriste se rapproche des frontières iranienne, l'Iran réagira de la manière la plus ferme . car c'est notre devoir que de protéger l'intégrité territoriale de l'Iran et nos intérêts suprêmes" " ceci étant, porter assistance est une chose, et s'engager dans un conflit , c'en est une . si le gouverbnement irakien fini par nous appeler à l'aide , nous l'aiderons. mais Bagdad n'a formulé aucune requête en ce sens. Depuis la victoire de la révolution islamique en Iran, notre pays n'a jamais envoyé ses forces militaires dans un pays tiers, n'a jamais pris part directement dans une quelconque opération militaire. Mais des conseils , nous en avons prodigué et nous en prodiguerons encore ".

 


Washington se sert
de l’EIIL pour réoccuper l’Irak ....
IRIB- Selon « Global Research », cette fois-ci la CIA se sert de l’EIIL pour occuper de nouveau l’Irak. 

Dans un article signé par Tonny Cartalucci, publié par « Global Research », il est dit que les terroristes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) sont des éléments hautement armés et  formidablement formés qui ont traversé les frontières e la Syrie et de la Turquie pour s’infiltrer à l’intérieur de l’Irak pour occuper très vite les villes de Mossoul et de Tikrit pour menacer maintenant la capitale irakienne, Bagdad. Cet article souligne que malgré l’existence de leurs équipements en Irak et les opérations des drones de reconnaissances, les agences de renseignement des Etats-Unis n’ont pas réussi à détecter d’avance les mouvements des terroristes de l’EIIL. Les terroristes de l’EIIL pillent les banques et collectent des aides financières sur Internet. Les autorités américaines se disent surprises par l’avancée très rapide des terroristes de l’EIIL, tandis que leurs drones sont régulièrement en mission pour collecter des informations. Depuis trois ans, la CIA est active le long des frontières entre la Turquie et la Syrie, pour surveiller e processus visant à armer et former les miliciens « modérés » qui battent contre le gouvernement du président Bachar al-Assad, mais maintenant les experts de la CIA prétendent qu’ils ont été surpris par le cours des événements.

Le quotidien libanais, Daily Star, avait écrit en mars 2014 que les terroristes de l’Etat islamique en Irak et au Levant avait transféré leurs guerriers des provinces syriennes d’Idlib et de Lattaquié pour les installer près des frontières entre la Syrie et l’Irak. Si un quotidien libanais pouvait le savoir en mars, comment pourra-t-on croire que la CIA n’aurait pas pu en être informée ? la réponse est peut-être simple : la CIA était bien au courant, mais préfère faire semblant de l’ignorer. Selon l’article de « Global Research », depuis trois ans, les Etats-Unis, la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar ont dépensé des millions de dollars pour armer et former les terroristes en Syrie. En réalité, par l’intermédiaire les guerriers de l’EIIL, c’est l’Occident qui attaque de nouveau l’Irak pour le réoccuper.

 


 

 

 


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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 09:56
Les USA, la France et l’Arabie saoudite attaquent l’Irak

 

 

IRIB-L’Émirat islamique en Irak et au Levant (ÉIIL, en arabe الدولة الاسلامية في العراق والشام dont l’acronyme se prononce « Daesh »),
groupe dissident d’Al-Qaïda, a lancé une formidable attaque en Irak, le 6 juin 2014. Alors qu’il occupait déjà Fallouja, il a réussi à prendre le district de Ninive (y compris le chef-lieu Mossoul). Il poursuit son offensive dans les provinces de Kirkouk et Salaheddine. Plus de 150 000 civils ont fui devant son avancée.

Le 10 juin, le Premier ministre, Nouri al-Maliki a demandé au parlement de proclamer l’état d’urgence.

L’Émirat islamique en Irak et au Levant est commandé par Abou Bakr al-Baghdadi pour le compte du prince Abdul Rahman al-Faiçal (frère du ministre saoudien des Affaires étrangères et de l’ambassadeur saoudien à Washington). Il est co-financé et encadré par des officiers états-uniens, français et saoudiens. Depuis un mois, il dispose d’armement nouveau en provenance d’Ukraine, où l’Arabie saoudite a acquis une usine d’armement, et via la Turquie, qui a installé une ligne spéciale de chemin de fer à proximité d’un aéroport militaire pour approvisionner l’ÉIIL.

Abou Bakr al-Baghdadi est un Irakien qui rejoignit Al-Qaïda pour lutter contre le président Hussein. Durant l’invasion états-unienne, il se distingua par plusieurs actions contre les chiites et les chrétiens (notamment la prise de la cathédrale de Bagdad) et par l’instauration d’une terreur islamique (il présidait un Tribunal islamique qui condamna de nombreux Irakiens à être égorgés en public). Après le départ de Paul Bremer III, il fut arrêté et incarcéré à Bucca de 2005 à 2009. Durant cette période, Al-Qaïda en Irak est dissous et ses combattants sont intégrés à un groupe de résistance tribal, l’Émirat islamique en Irak.

Le 16 mai 2010, Abou Bakr al-Baghdadi est nommé émir de l’ÉII, alors en pleine décomposition. Après le départ des troupes états-uniennes, il organise des opérations contre le gouvernement al-Maliki accusé d’être au service de l’Iran. En 2013, après avoir fait allégeance à Al-Qaïda, il part avec son groupe poursuivre le jihad en Syrie et le renomme Émirat islamique en Irak et au Levant, ce faisant, il contrevient à la franchise accordée en Syrie, par Ayman el-Zawahiri au nom d’Al-Qaïda, au Front al-Nosra qui n’était à l’origine qu’une extension de l’ÉII.

L’ÉIIL est implanté en Syrie où il occupe la ville de Raqqa, la seule ville dont la population n’a pas pu participer à l’élection présidentielle du 3 juin (avec les Syriens résidant en France et en Allemagne).

RéseauVoltaire

 


4000 GI's débarquent à Bagdad!!!

 

IRIB- C'était le prétexte inoui!! l'avancée fulgurante des forces de Daesh

dans le nord de l'Irak puis dans le centre a fourni le prétexte nécessaire à Washington pour envoyer, selon certaines sources, 4000 GI's à l'aéroport de Bagdad  où ils vont rejoindre les forces irakiennes à Mossoul !!

 


L’aviation syrienne bombarde un convoi de Daesh près des frontières irakiennes
IRIB- Les chasseurs syriens ont bombardé un convoi de Daesh  près des frontières syriennes  avec l’Irak.

Selon Farsnews depuis Damas, les chasseurs syriens ont pris pour cible un convoi du groupe terroriste de l’Etat islamique en Irak et au Levant, dit Daesh,  dans la station  T2  dans le désert  de Deir Al-Zour près des frontières de la Syrie avec l’Irak. De même, l’armée syrienne  a attaqué plusieurs centres  de rassemblements  des terroristes à Deir Al-Zour et la cité de  Shouakh près de cette ville tuant  ou blessant un nombre de terroristes. D’autre part, les forces gouvernementales ont évacué les femmes et les enfants de la cité Jabourine à Rif nord de Homs en raison de l’infiltration des terroristes dans la cité d’Um Sharshoukh qui est tout près de  Jabourine et qui est attaqué au mortier depuis Um Sharshoukh.


Irak : 98 tués ou blessés dans les attaques terroristes contre les chiites
IRIB- Les attentats terroristes dans les  régions chiites ont  laissé  37 tués et 61 blessés.

Selon l’ISNA, plusieurs attentats à la bombe  et des attaques suicides dans les régions chiites  en Irak dont trois attaques dans le centre et dans le sud de Bagdad  et deux autres à Karbala et Bassora  ont laissé au moins 37 tués et 61 blessés.  A Sadr City de Bagdad, un kamikaze  s’est fait exploser sous une tente où la réunion des chefs des tribus se tenait, tuant ainsi  15 personnes et blessant 34 autres.  L’explosion d’une bombe dans le nord de Bagdad a laissé 4 morts et  13 blessés.  Dans l’explosion d’une autre bombe posée sur la route  de l’est de la capitale irakienne, deux  personnes ont été tuées et trois  autres blessées.  Dans le nord de  la ville sainte de Karbala, l’explosion de bombe a laissé 4 morts et 13 blessés et l’explosion d’une autre bombe sur un marché à Bassora  a laissé trois morts et 7 blessés. Tous ces attentats ont été perpétrés dans les régions chiites.

 


Bagdad demande une intervention militaire américaine contre l'EIIL (New York Times)
IRIB- Un quotidien américain a prétendu que le premier ministre irakien a secrètement demandé à l'administration américaine d'examiner une intervention militaire contre  le groupe  terroriste de l'Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIIL).

Un responsable occidental a déclaré que l'Irak a dit à Washington  accueillir favorablement  le plan d'attaque américain contre les terroristes sur son territoire. Cette  déclaration est intervenue alors qu'un responsable au Département américain à la défense, a affirmé que jusqu'à présent Bagdad n'a présenté aucune demande officielle.

 


 

ET à kiev les nazi sponsorisé par obama et ses caniches "hollande et consors"continuent leur oeuvre meurtrière

 

 


 

Et le pétrole, si l'Irak tombait...?!

 

IRIB- Les économistes estiment que la poursuite des violences en Irak
avec en perspective l'émergence d'un Etat qaidiste fera grimper les cours du pétrole : chaque baril de pétrole pourrait s'établir à 130 dollars, ce qui représente un coup irréparable pour l'économie mondiale, fraichement sortie du marasme. Le journal Telegraph qui se réfère à ces mêmes économistes souligne le danger qu'encoure l'économie mondiale si les combats entre l'armée irakienne et les terroristes se poursuivent en Irak, pays qui est le second producteur mondial de pétrole. " la crise aura une répercussion directe sur les exportations du pétrole irakien . le prix du baril de Brent a progressé ces deux derniers jours pour dépasser la barre de 111 dollars. il s'agit là d'une conséquence directe de la nouvelle donne sécuritaire en Irak pays qui produit chaque jour, 3.5 millions de baril. Ole Hansen, expert pétrolier de renom qui travaille à l'institutr Saxo Bank  anticipe : " le pire des scénarios possible consiste à ce que la production du pétrole irakien tombe à son niveau de l'époque de la seconde guerre du Golfe ( persique). cette baisse de production déclenchera une hausse de prix de près de 20 dollars . au cas où ce scénario se réalise, la croissance économique mondiale trop fragile en ce moment ,stagnera . et certaines économies fraichement remises sur les rails passent à nouveau dans le rouge. le journal se réfère ensuite au ministère irakien du pétrole qui a tenté mercredi , dans le cadre d'une réunion de l'Opep, de rassurer le marché : les sites pétroliers irakiens sont parfaitement sécurisés et l'Irak, en dépit du nouveau défi sécuritaire qui se présente à lui, essaiera de maintenir son plafond de production à 30 millions de barils par jour. l'Irak a réussi ces dernières années , grâce aux investissements étrangers de booster sa production pétrolier qui atteint plus de 3.5 millions de barils par jours. Les analystes politiques n'écartent pas les arrière-pensées pétrolières de l'Arabie saoudite dans l'offensive générale qu'elle vient de lancer contre l'Irak à travers Daesh. Riyad a peur d'être relégué au second plan en termes de productions pétrolières .

 

 


 

L'EIIL, bras exécutif du projet américain en Irak et en Syrie

 

 

IRIB- Dans un article publié dans le quotidien américain, New York Times, l'écrivain américain,

Robin Wright avait décrypté le Moyen-Orient tel qu'elle imaginait dans ses futures frontières. Selon ses pronostics, l'absence de contrôle du pouvoir par un certain nombre de dictatures dans la région, plus précisément, dans les pays arabes risquerait d'aboutir  à l'émergence de nouveaux pays, sans frontières et sans limites, dans la région du Moyen-Orient, perturbant ainsi la carte que les Européens avait tracée pour la région, suite à l'effondrement de l'Empire Ottoman. Elle avait prévue qu'avec la montée en puissance des groupes extrémistes islamistes conduirait à la partition de l'Irak et de la Syrie. Dans son article, cette spécialiste américaine des relations internationales avait écrit : « Dans une région où dominent encore des régimes autoritaires et obsédés par leur stabilité, la question de l'unité est centrale. Wright décrit un scénario où les rivalités confessionnelles pourraient conduire à une partition de la République arabe de Syrie en trois entités : un Alaouistan couvrant un large corridor le long de la côte méditerranéenne, un Kurdistan débordant de l'autre côté de la frontière irakienne et un Sunnistan dans le Centre et l'Est, qui rejoindrait à terme l'Ouest irakien. L'Irak, justement, est sommairement divisé selon le même principe, avec une région méridionale baptisée Chiistan. À propos de l'Arabie saoudite, l'auteur évoque les « idées les plus incongrues » (« the most fantastical ideas »), dont celle d'un royaume divisé en cinq entités. Une situation alimentée et aggravée par la scission du Yémen en deux Républiques, comme ce fut le cas avant 1990. Enfin, Robin Wright décèle des risques en Libye, imputables aux forts sentiments régionalistes en Tripolitaine et en Cyrénaïque, voire au Fezzan ».  Donc, le dessin d'offensive et d'opérations terroristes en Irak, par le groupe de l'EIIL, Etat islamique en Irak et au Levant avait été planifié depuis des mois. Après l'offensive d'EIIL contre Mossoul, chef-lieu de la province de Mossoul, le Président du parlement irakien a, sans aucune coordination avec le Président de la République ni le Premier ministre, demandé aux Américains de venir au secours du peuple irakien.

 

 

 


 

 

GUERRE EN IRAK. VIDEO: Le professeur Bassam Tahhan, dans une interview, donne son avis

 

 


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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 15:15

petite lecon d'économie-

le mécanisme monétaire
-le pillage des citoyens par une minorité d’élites
-l’instauration de la gouvernance mondiale financière
-la confiscation des richesses mondiales par une minorité
-la FAUSSE démocratie occidentale
-l’esclavage moderne
-les médias mensonges
-le lavage de cerveaux des masses 

 

 

 

 


 

Riposte anti-occident de Poutine : Vers une nouvelle" OPEP"?!

 

 

IRIB- Igor Setchine, le Président de RosNeft  a présenté un nouveau plan  destiné à disposer ce géant économique à faire face aux sanctions européennes antirusses, a annoncé le quotidien à grand tirage Kommersant.

Au début d'avril, Setchine avait envoyé sa proposition  à Vladimir Poutine qui a pour sa part demandé que cette proposition soit examinée en détail lors de la réunion du conseil administratif russe à Astrakhan. Bien entendu, la situation n'est pas tellement critique pour la Russie car les réserves de pétrole en Europe ne suffisent que pour 5 mois et celles des  Etats-Unis pour 6 mois et cet état de choses pousserait les Etats Unis et l'Europe à se procurer du pétrole au Moyen Orient, ce qui augmenterait les coûts de l'importation , selon ce rapport. Actuellement, le danger de suspendre les exportations pétrolières russes n'existe pas cependant il faut prendre en considération toutes les éventualités, a affirmé Setchine.mais l'idée phare du président Rosneft  n'en reste pas là : Ce dernier a également proposé de former une « nouvelle OPEP » avec la  participation de l'Iran, du Venezuela, de l'Angola,  du Brésil et du Kirghizistan. Igor  Setchine, le Président de RosNeft est un proche de Poutine et très influent dans les prises de décision de la Russie qui après des années d'activités à de  postes de haute direction, est actuellement le Président de RosNeft .le noyau d'une Opep bis est sans doute la pire nouvelle à annoncer aux puissances occidentales. l'idée d'une Opep débarassée des acolytes des grandes puissances plairait d'ailleurs aux ennemis de ces dernières

 


 

Gazprom supprime le dollar !!

 

IRIB- Le directeur exécutif du géant gazier russe Gazprom vient de l’annoncer :
Gazprom est tombé d’accord avec 9 de ses 10 clients pour supprimer dollars des transactions énergétiques et le remplacer soit par l’euro soit par le rouble. Selon Itartass, cette mesure répond aux efforts entrepris par la Russie pour amortir les effets des  sanctions occidentales sur son secteur de l’énergie. La Russie cherche aussi par cette mesure à défier la suprématie du billet vert dans les échanges commerciaux internationaux. il y a quelques jours , Moscou et Pékin ont conclu un accord gazier qualifié d’accord du siècle dont le montant s’élève à 400 milliards de dollars étalés sur 30 ans. La vente du gaz russe à la Chine s’effectuera en vertu de cet accord sur la base du rouble ou encore du yuan, monnaie nationale chinoise. Gazprom s’efforce à introduite la monnaie russe , chinoise voire européenne dans les échanges énergétiques , provoquant ainsi une dé-dollarisation d’un secteur vital de l’économie mondiale.

 

 


 

Yvonne Bollmann : « Nouvelles régions, la France aux normes du Reich européen ! »

Par La Voix de la Russie | Dès 1998, Yvonne Bollmann publiait La Tentation Allemande aux éditions Michalon, et mettait en garde la France des nouvelles volontés de l'Allemagne de vouloir reprendre l'Alsace. Dans notre article paru en octobre 2012, « Les volontés d'autonomie des régions, réalisation du Reich ? », nous parlions déjà six mois avant le référendum alsacien d'un certain plan allemand pour casser la France comme nous le disait Yvonne Bollmann. Auteur de La Bataille des langues en Europe (2001) et de Ce que veut l’Allemagne (2003), Yvonne Bollmann nous donne aujourd'hui son point de vue sur les nouvelles régions découpées en France, sur les cérémonies du D-Day."

LVdlR : Que signifie selon vous ce nouveau découpage de la France avec ces 14 nouvelles régions ?

Yvonne Bollmann : C’est de la standardisation territoriale, format DIN. Le budget et le pouvoir des Länder font rêver bien des présidents de conseils régionaux. Jean-Paul Huchon, d’Ile-de-France, est « pour un système de régions à l'allemande », regrettant qu’on n’ait « jamais pensé à fédéraliser le fonctionnement de l’État français ». Pour Alain Rousset, d’Aquitaine, nos régions sont « des nains politiques » comparées à Hambourg (tous deux sur France culture). Il s’agit de mettre la France aux normes du Reich européen. Dans cette structure à caractère féodal marquée par la concurrence à tous les niveaux, le triptyque républicain Commune/Département/État issu de la Révolution française fait désordre. Comme s’il fallait, par l’emprise physique et mentale de la région, extirper à tout jamais du peuple de France l’aspiration à vivre dans un pays un et indivisible appartenant en son entier à chacun de ses citoyens.

LVdlR : Dans « Eurodistricts : un marché de dupes ? », un article de 2010, vous dénonciez le projet de mainmise de l'Allemagne sur l'Alsace, et sa volonté de casser la France par une renaissance de ses régions. Votre analyse est-elle devenue réalité ?

Y.B. : Cela commença aux frontières par la création d’eurorégions, d’eurodistricts et autres groupements européens de coopération territoriale. C’est à présent l’ensemble du territoire français qui est en passe d’être restructuré à l’européenne, devenant par-là même plus aisé à défaire. Le processus rappelle le projet de l’Allemagne, contemporain de la Première Guerre mondiale, d’affaiblir l’adversaire russe (voir http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/58816). Le publiciste allemand Paul Rohrbach avait alors comparé la Russie à une orange – de la couleur qu’allait prendre en 2004 la révolution ukrainienne ! : « De même que ce fruit est fait de quartiers faciles à détacher l’un de l’autre, l’empire russe l’est de ses différents territoires : provinces baltes, Ukraine, Pologne, etc. ». Il suffisait, pensait-il, « de détacher ces territoires les uns des autres, de leur accorder une certaine autonomie, pour mettre fin au grand empire russe ». La constance dans l’action et la méthode sont restées les mêmes, et s’appliquent aussi à la France.

LVdlR : Manuel Valls dit qu'il faut organiser un débat sur la création de ces nouvelles régions mais qu'il est hors de question de passer par un référendum. Votre avis ?

Y.B. : On craint le peuple. En 1992, le « oui » au traité de Maastricht n’a été acquis que de justesse. Les dirigeants de la France ont passé outre au « non » du 29 mai 2005, contre le projet de traité établissant une constitution pour l'Europe. L’échec du référendum alsacien du 7 avril 2013, relatif au projet de création d'une collectivité territoriale d'Alsace par fusion du conseil régional d'Alsace, du conseil général du Bas-Rhin et du conseil général du Haut-Rhin, semble avoir servi de leçon.

LVdlR : Dans un article de mai 2014 vous parlez de la volonté allemande d'introduire un Volksgruppenrecht (un droit ethnique) comme élément d’un ordre pacifique européen. Assistons-nous à la mise en place de cette réalisation aujourd'hui et pourquoi ?

Y.B. : Le congrès annuel de la FUEV/UFCE (Föderalistische Union Europäischer Volksgruppen/Union Fédéraliste des Communautés Ethniques Européennes) s'est tenu du 7 au 10 mai 20014 à Flensburg (Schleswig-Holstein), où se trouve son siège. Ce fut, comme le rapporte l’Agence Bretagne Presse, en présence notamment de Hartmut Koschyk, chargé de la question des « rapatriés » allemands et des minorités nationales auprès du gouvernement fédéral. L'Institut Culturel de Bretagne, représenté par son président, a pu faire voter par les congressistes une « Résolution urgente sur la réforme territoriale en Bretagne », dont voici un extrait : « L'Assemblée des délégués (…) apporte son soutien au souhait de l'État français d'alléger le poids des trop nombreuses strates administratives sur le territoire français. En accord avec les valeurs de l'Union européenne, telles que les droits des minorités et le respect de la diversité culturelle et linguistique, et en accord avec les standards européens pour la protection des minorités nationales tels qu'ils figurent dans les Traités du Conseil de l'Europe (comme par exemple la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales), la Bretagne ne devrait pas disparaître, ni être fusionnée avec d'autres régions » (texte complet sur http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=33853). De quel droit cette ingérence, au bénéfice de prétendues « minorités nationales », pour une ethnicisation du politique et la dislocation du territoire commun ?

LVdlR : Le 70ème anniversaire du Débarquement est célébré ce 6 juin. Quel est votre avis sur cette cérémonie qui nous est présentée comme la libération du continent européen du fascisme ?

Y.B. : Le 7 juin 2004, une journaliste de la FAZ a noté qu’en Normandie, lors de la cérémonie pour le 60ème anniversaire du Débarquement, c’est le président des Etats-Unis qui a fait entendre la voix de l’Histoire en parlant des « nazis », des « soldats allemands », du « feu ennemi », pas son hôte français, qui n’a pas mentionné l’adversaire dans son discours. Pour le chancelier Gerhard Schröder, la victoire des Alliés a été non pas « une victoire sur l’Allemagne », mais « une victoire pour l’Allemagne ». Le D-day est ainsi devenu « Deutschland-day » (Jungle World, 2-6-2004). Opposons à ce tour de passe-passe ce qu’a dit dans ses Carnets de guerre l’écrivain soviétique Vassili Grossman : « … notre guerre, dans ses tourments, ses victoires, sa gloire sévère, acquise au prix de la douleur ».

 


 

UE : la déferlante migratoire ukrainienne - une nouvelle source de problèmes
UE : la déferlante migratoire ukrainienne - une nouvelle source de problèmes

Par La Voix de la Russie | L’Ukraine crée des problèmes toujours nouveaux pour l’Europe. Les pays de l’UE craignent l’afflux de travailleurs immigré ukrainiens.

Les Européens ne savent déjà plus quelle attitude adopter face aux migrations de masse en provenance des pays africains. Dans le contexte d’instabilité, les Ukrainiens seront sans doute le catalyseur de nouveaux problèmes pour l’UE. Selon Alexandre Gouchtchine, expert de l’Université d’Etat humanitaire, les migrants ukrainiens affluent depuis longtemps vers l’UE.

 

Des centaines de milliers, voire des millions d’habitants de l’Ouest de l’Ukraine sont partis en Europe pour gagner de l’argent.

La première vague migratoire a déferlé sur l’Europe au milieu des années 1990. Cependant, l’évolution de la situation en Ukraine amènera probablement de nouveaux Ukrainiens à quitter leur Patrie en quête d’une vie meilleure, selon Alexandre Perendjiev, doyen de la chaire de politologie et de sociologie de l’Université économique russe Plekhanov.

La situation socio-politique en Ukraine est compliquée, le climat socio-économique s’aggrave. D’une part, les gens veulent éviter une menace pour leur vie et de l’autre – gagner de l’argent. Les Ukrainiens acceptent le plus souvent des emplois peu qualifiés.

D’après les résultats d’une étude du Gosstat (Agence fédérale des statistiques) et de l’Institut de démographie de l’Académie nationale des sciences d’Ukraine, entre janvier 2010 et la mi-juin 2012 plus d’un million d’Ukrainiens séjournaient à l’étranger pour gagner de l’argent. Or, la presse évoque des indices encore plus impressionnants : de 3 à 5 millions de personnes. Les sources ouvertes rendent publics les schémas utilisés par les Ukrainiens en quête d’emplois en Occident. Ils se rendent le plus souvent en Europe comme touristes et y demeurent illégalement à la recherche d’un emploi. L’étape suivante est la demande et la délivrance d’un permis officiel de long séjour sous réserve que l’employeur signe avec eux un contrat de travail et s’engage à payer des impôts pour eux. Cependant, les problèmes ne manquent pas dans les pays de l’Union, et les migrants venus d’Europe de l’Est en ajouteront de nouveaux, dit Alexandre Perendjiev.

« Les pays de l’UE comprendront enfin que la situation qu’ils ont initiée en Ukraine leur portera préjudice à eux également. Qui plus est, les Ukrainiens travaillent le plus souvent dans l’économie parallèle et sont contraints d’avoir affaire au monde criminel. Ce qui devrait susciter l’inquiétude de L’UE.»

Selon les politiciens européens, il est difficile de prévoir l’évolution des événements en Ukraine. Quoi qu’il en soit, il est peu probable qu’un pays en défaut de paiement soit attrayant même pour ses propres ressortissants. T

 


 

Ukraine, l’AFP prise en flagrant délit de propagande

Un lecteur du blog signale une boulette tellement énorme de l’Agence France Propagande qu’elle  semble trop grosse pour être accidentelle. Il s’agit ni plus ni moins que d’un mensonge grossier qui témoigne du parti pris total de cette agence dans le conflit ukrainien et de sa soumission au pouvoir politique.

Mais voici les faits :

La ville de Slaviansk est pilonnée depuis plusieurs jours par des moyens d’artillerie lourde, des tanks , des batteries de missiles Grad et des mortiers de type Tulpan.

 

Batterie de missiles Grad

Des vidéos des bombardements ont été réalisées par des habitants, comme celle-ci :

 

 

 

Pour quiconque  a un minimum suivit le conflit il est évident que ce sont les troupes ukrainiennes, en l’occurrence la Garde Nationale, qui pilonnent la ville puisque celle-ci est aux mains des indépendantistes. Ils n’ont donc logiquement aucune raison de bombarder une ville qu’ils contrôlent et qu’ils occupent ! De plus ils ne disposent ni de tanks ni de moyens d’artillerie lourde.

Mais accrochez-vous bien, cela n’a pas empêché l’AFP de publier une vidéo des bombardements sur son site Internet légendée : « Slaviansk pilonnée par les séparatistes ». Oui, vous avez bien lu, les séparatistes !

Ils en rajoutent même une couche en commentaire en attribuant une fois encore le pilonnage de la ville aux « séparatistes pro-russes » et en laissant entendre plus loin que Porochenko voulait « mettre fin aux combats », ce qui sous-entend que ce seraient les pro-russes qui seraient les agresseurs ! Il s’agit d’une inversion complète de la réalité du conflit.

Le problème c’est que l’AFP est systématiquement reprise par tous les sites de presse, ce mensonge grossier a donc été diffusé à l’ensemble des sites d’information qui se contentent de compiler des dépêches :

 

Voilà, l’AFP crée une réalité « alternative » avec l’aide du journalisme 2.0. Des millions de lecteurs ont ainsi été intoxiqués par cette dépêche.

L’AFP a finit par corriger la dépêche de manière à se dédouaner de toute manipulation :

C’est évidemment trop tard, le mal est fait, dans l’esprit de millions de lecteurs, et de « journalistes », ce sont bien les indépendantistes « pro Russes » qui bombardent Slaviansk.

Vous noterez que dans le titre modifié, l’armée ukrainienne n’est jamais citée comme l’auteur des bombardements, on ne sait donc toujours pas qui est l’auteur des tirs et la vérité n’est pas rétablie, ce qui laisse perdurer la manipulation dans l’esprit des lecteurs…

Et tout ça avec l’argent de nos impôts… Vive l’information selon l’Agence France Propagande !

Merci à Le Russe pour avoir suivit et relayé l’info dans les commentaires, fait les copies d’écran, et le boulot des journalistes !


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 01:02
Obama contre BNP-Paribas : les loups s’attaquent aux requins!!

 

 

IRIB-Après Laurent Fabius et Michel Sapin,

c’est le Président français François Hollande qui est monté personnellement à la barre. La menace d’une amende potentielle de 10 milliards de dollars (7,3 milliards d’euros) infligée par les Etats-Unis à la banque BNP Paribas dont les actifs dépassent le PIB français, fait trembler la France et au-delà, la zone euro.

Il ne devrait étonner personne que le processus actuel d’auto-cannibalisation du système financier mondial transatlantique commence non seulement à généraliser la confiscation des dépôts et l’épargne des citoyens ordinaires (par la procédure du bail-il ou renflouement interne testé à Chypre), mais finit par jeter un monstre contre l’autre dans une lutte acharnée pour la survie immédiate du chacun pour soi et de domination globale.

Ainsi, l’équipe d’Obama, à part servir les desseins belliqueux du complexe financiaro-militaire basé à Londres et Wall Street (L’Empire britannique), avec une popularité en berne et à six mois d’élections, ne résiste pas à la tentation de racketter autant que possible, y compris les banques qui l’ont porté au pouvoir.

Les enjeux

Condamner les activités insensées de spéculation folle (dérivés, titrisations, négoce et spéculation sur matières premières, etc.) et sans aucun lien avec l’économie réelle (seulement 22 % du bilan de nos grandes banques concerne le financement des entreprises, des ménages et des collectivités), nous avons souvent été les premiers à le faire.

Envoyer une banque au tapis pour la simple raison qu’elle a contourné un embargo américain au profit de l’Iran, du Soudan et de Cuba, et provoquer par inadvertance et aveuglement un effondrement incontrôlé est une autre question.

La facture de la non-réforme bancaire

A cela s’ajoute le fait que suite à la non-réforme bancaire opérée par Hollande et Moscovici,, le « caractère systémique » de BNP Paribas (une « banque universelle ») a été préservé. En clair, si c’est la branche banque d’affaires (Paribas Genève) qui se fait attraper pour des activités répréhensibles, c’est l’ensemble de la banque et ses clients qui en pâtissent, y compris les déposants. Peu importe donc la suite dans cette affaire, ce qui arrive ne peut que plaider en faveur de la mise en place immédiate d’une séparation stricte (à la Glass-Steagall) des banques.

Les faits, en bref

BNP Paribas est accusée d’avoir pré-financé entre 2002 et 2009 des contrats de vente de pétrole et d’autres matières premières pour l’Iran, le Soudan et Cuba, trois pays sous embargo, non pas de l’ONU, mais des seuls États-Unis.

La plupart de ces transactions ont eu lieu à Genève, où BNP Paribas est un des leaders du très juteux négoce de matières premières. Ce négoce n’est pas physique, seul l’argent est réel. D’après Les Échos, l’enquête actuelle aurait démontré que ces transactions avec l’Iran furent camouflées par la banque afin de dissimuler l’identité des destinataires finaux. Officiellement, les opérations ont eu lieu sans que la direction le sache ce qui, vu les profits générés, semble peu crédible. En 2007, une enquête interne chez Paribas Genève s’était conclue par des sanctions contre une soixantaine de personnes dont plusieurs furent licenciées. Dès cette époque, les États-Unis furent informés de l’affaire mais c’est seulement aujourd’hui que l’enquête de la justice américaine (DoJ) conduit le ministre de la Justice Eric Holder à estimer qu’il y a matière à des poursuites pénales. Le DoJ demande à BNP Paribas de plaider coupable.

Aux Etats-Unis, quatre justiciers mènent l’offensive : Preet Bharara, le procureur de Manhattan ; Cyrus Vance, Attorney du district de New York ; David O’Neil, chef de la division criminelle du DoJ qui, travaillant dans le cadre de l’Office of Foreign Assets Control (AFAC), est en charge de faire respecter les embargos ; et pour couronner le tout, Benjamin Lawsky, à la tête du Département des services financiers de New York.

Les sanctions, prétexte d’une guerre économique

Un article du New York Times du 3 juin intitulé « Aiming Financial Weapons from Treasury War Room », cite David S. Cohen, le sous-secrétaire au Trésor en charge du terrorisme et du renseignement économique, parfois décrit comme le commandant préféré d’Obama, disant que « Les Etats-Unis doivent rester impliqués dans le monde, mais ne doivent pas forcément rester impliqués par leur puissance militaire ». Car, selon lui, « D’autres moyens pour projeter le pouvoir américain existent qui sont conséquents ».

Et le quotidien poursuit :

M. Cohen dirige l’obscur Office of Foreign Assets Control, une structure qui crée et applique le nombre croissant des sanctions financières. Il s’agit de l’instrument d’une politique, jadis considérée sans effets mais actuellement déployée contre toute une gamme d’acteurs allant de la garde révolutionnaire iranienne aux proches du président russe Vladimir Poutine, en passant par les trafiquants de drogue mexicains.

Comme nous l’avons déjà souligné, il ne s’agit pas ici de blanchir BNP Paribas pour ses comportements, mais d’évaluer les conséquences stratégiques de l’affrontement en cours.

Too big to fail, too big to jail

Ce qui frappe d’emblée, c’est la virulence des sanctions. En plus du montant de l’amende dont la disproportion fait débat (la banque britannique HSBC a payé bien peu pour avoir blanchi des milliards du trafic de la drogue), le procureur Lawsky, qui a renoncé à suspendre la licence bancaire de BNP Paribas aux Etats-Unis, semble malgré tout décidé à suspendre pendant 90 jours la capacité de la banque d’opérer aux Etats-Unis comme chambre de compensation (clearing) en dollars pour ses clients étrangers. Seulement, étant donné que BNP Paribas est un des cinq grands dans ce domaine, priver BNP Paribas à un accès en dollars provoquerait un choc majeur pour le système financier.

En clair, jusqu’à maintenant, BNP Paribas est « too big to fail » (trop grosse pour faire faillite) et donc en sorte, « too big to jail » (trop grosse pour aller en prison ou prendre une telle amende). D’après le NYT, Lawsky envisage une suspension temporaire dont il veut simplement discuter la mise en œuvre. Il n’est pas certain qu’il mesure pleinement les conséquences globales de sa démarche.

Mardi dernier, lors d’une visite éclair qui aurait dû rester discrète, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France et proche de Michel Pébereau, accompagné d’Edouard Fernandez-Bollo, secrétaire général de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), se sont rendu une nouvelle fois aux États-Unis pour tenter de « raisonner » les procureurs. La démarche n’a pas plu aux juges américains qui en ont informé la presse. Imaginons un instant voir débarquer la présidente de la Réserve fédérale en France pour tenter de dissuader des juges français engagés à poursuivre une banque américaine.

Juridiction extraterritoriale

Ensuite, il faut bien préciser que les transactions incriminées ont eu lieu sur le territoire suisse où elles étaient légales. C’est uniquement parce qu’elles ont eu lieu en dollar, et ont donc profité à un moment donné d’une « compensation » via la filiale BNP Paribas États-Unis, que les États-Unis s’en mêlent.

C’est énorme. Depuis les accords de Bretton Woods, le dollar est la monnaie de réserve internationale. Si toute opération effectuée en dollar tombait sous la juridiction américaine, nous serions devant une sorte « d’autorité judiciaire extraterritoriale », c’est-à-dire un Empire hors sol mais bien réel. Cette affaire donne un avant-goût de ce que serait l’application du TAFTA/TTIP en cours de négociation entre l’UE et les États-Unis.

Rejoindre la Chine et la Russie

Allant dans notre sens, Martine Orange note dans Médiapart  :

À plus long terme, si la justice américaine met en œuvre une vision extensive de ses compétences, et considère que toute utilisation du dollar relève des lois américaines, cela pourrait avoir des conséquences bien plus lourdes que ne l’anticipent les États-Unis. Le statut du dollar comme seule monnaie de réserve internationale est contesté. Déjà plusieurs pays pétroliers parlent de libeller leurs échanges en euros. L’Iran a déjà commencé à le faire. La Chine et la Russie ont signé un accord, il y a quinze jours, pour négocier leurs échanges dans leur monnaie, en se passant de la monnaie américaine. Elles appellent tous les pays émergents – Brésil, Afrique du Sud, Asie – à venir les rejoindre, afin d’échapper à la tyrannie du dollar et de protéger leur économie des mouvements excessifs des capitaux. Si le dollar, déjà perçu comme une monnaie dépréciée, devient aussi une monnaie dangereuse, ouvrant la porte à toutes les poursuites, en dehors du droit international, le mouvement de fuite pourrait s’accélérer. Les banques européennes pourraient s’y rallier. Pour les États-Unis, les poursuites contre BNP Paribas deviendraient alors plus contre-productives qu’ils ne le pensent. Cela pourrait même s’appeler se tirer une balle dans le pied.

 


 

Offensive anti dollar de Poutine : nouveau front?

 

IRIB- A mesure que le bras de fer russo-américain s'amplifient,
le dollar encaisse de nouveau coups : Moscou vient d'annoncer la suppression du dollar dans ses transactions avec la Corée du nord et son remplacement par la rouble ! " à l'issu des semaines de concertations, la Corée du nord et la Russie ont convenu de supprimer à partir du mois de juin  le billet vert de leurs échanges et à adopter ç la place, la rouble russe "? les analystes politiques relèvent les efforts intenses des russes pour se rapprocher de Pyongyang , efforts destinés entre autres à amortir les effets des sanctions euro américaines contre la Russie. Moscou compte aussi jouer de la carte nord coréenne dans le cadre des pourparlers à six que l'Occident souhaite reprendre avec les nord coréens pour tenter de les désarmer nucléaire ment.  Il y a encore à peine un mois, la Douma a décidé d'éponger plusieurs millions de dollars de dette nord coréenne héritée de l'époque soviétique. l'offensive anti dollar de Poutine a aussi accouché d'un méga contrat signé gazier signé avec la Chine et d'une valeur de 400 milliards de dollars . ce contrat a également été signé non pas sur base de dollar mais sur base des monnaies chinoise et russe.

 


 

Ukraine: l’ultimatum d’Obama à Poutine avant d’éventuelles sanctions

BRUXELLES, Belgique – Obama est fou ou il s’en fout ! Plus il vieillit, plus cet homme devient dingue. Après sa folie frappadingue en Libye, et les massacres que sa fine équipe a commis, il ne se calme toujours pas. Est-ce l’échec syrien qui le rend ainsi ? En effet, on vient d’apprendre que le gugusse donne trois à quatre semaines à Poutine avant d’éventuelles sanctions. La vraie question est de savoir les "qui" sont à l’origine des troubles en Ukraine. 

 

L’Antéchrist  et président américain Barack Obama a déclaré jeudi que les pays du G7 allaient voir ce que Vladimir Poutine allait faire dans les deux, trois, quatre prochaines semaines dans la crise ukrainienne avant de décider d’éventuelles nouvelles sanctions. Pire, sans preuve, il accuse la Russie. Se cachant toujours derrière des lois qu’il ne respecte nulle part, il a osé dire: "M. Poutine a la possibilité de revenir dans le droit chemin de la loi internationale", face à la presse, à l’issue du sommet du G7 à Bruxelles.

Ces gens ont quelque chose de vraiment détestable, c’est l’arrogance. Ils sont dans le faux le plus grossier et demandent aux autres de faire des concessions. Ils valident les nazis de Kiev, crachent sur l’autodétermination du peuple du Donbass, et osent parler de loi internationale. Ont-ils respecté la Constitution ukrainienne en validant un coup d’état ? Non. Alors, venir donner des leçons aux autres, c’est vraiment gonflé…Il faut que Poutine les humilie. Un point c’est tout…

Ces gens sont fous !

 


  ukraine état des lieux

 

Ukraine / Donbass : bientôt la loi martiale !
5 juin 2014 Jacques Frère

L’Ukraine s’enfonce encore plus chaque jour dans le gouffre sans fond où l’on poussés les Occidentaux et les extrémistes de Praviy Sektor et Svoboda. Après la mise en place d’un régime totalitaire à Kiev, après le lancement d’une guerre civile qui ne fait que commencer, après la formation d’escadrons de la mort pour nettoyer le pays, après l’intensification des opérations de répression contre les populations russophones, voilà que la loi martiale va être bientôt instaurée. De plus, la situation humanitaire est de plus en plus critique dans le Donbass et les réfugiés affluent en territoire russe.

Pour toutes les victimes de la politique criminelle de Kiev soutenue par l’UE et les USA
Le président de la Verkhovna Rada d’Ukraine, Oleksandr Turchynov, le secrétaire du Conseil national de défense et de sécurité, le néonazi Andriy Parubiy, le ministre de l’Intérieur Arsen Avakov, ministre de la Défense, le président du Service national des frontières entendent bien mettre en place la loi martiale dans l’Est du pays . C’ est bien la preuve que l’opération antiterroriste contre les populations russophones et toute forme d’opposition démocratique en Ukraine est loin d’être terminée, n’en déplaise à la désinformation américano-kiévienne.

Une dizaine d’agglomérations sans eau
Les villes de Kramatorsk, Druzhkivka, Konstantonovka et Slaviansk, de même que six autres villages de la région sont sans approvisionnement en eau. Assiégée, la population de Slaviansk s’approvisionne en bouteilles dans les supermarchés encore ouverts. Certaines personnes disposent d’un puits dans leur jardin. Il y a eu des tentatives pour réparer la conduite d’eau, mais l’armée ukrainienne ne laisse personne le faire. Et le 4 juin, une station fournissant de l’électricité à la région de Donetsk a été coupée par les forces kiéviennes.
Ces dernières 24 heures, l’ex-président « par intérim » de l’Ukraine, Oleksandr Turchynov, est venu se faire photographier par des médias aux ordres aux environs de Slaviansk et contempler son œuvre destructrice. Ce pasteur protestant dont le courage physique n’a jamais été sa tasse de thé, avait pris soin de porter un casque lourd en kevlar, un bon gilet par balles et de se faire entourer d’une garde rapprochée lourdement armée… On a beau être un criminel en puissance, on n’en demeure pas moins un couard.
Assassiner les prisonniers blessés sur leurs lits d’hôpital, bombarder les populations, tirer sur des civils et même sur des gosses et maintenant tenter de faire crever de soif toute une population, voilà la façon de faire la guerre de ceux que l’UE et les USA ont imposé à la tête de l’Ukraine par la force à l’hiver dernier.
Menacés d’extermination, les enfants doivent quitter Slaviansk, malgré le blocus gouvernemental

Accalmie momentanée
Les forces de répression ont repris leurs tirs d’artillerie contre Semenovka et à la périphérie de Slaviansk. La nuit a été relativement calme, bien que des coups de feu et des explosions aient retenti dans certains quartiers de la ville.
Selon le commandant des forces de défense de la République populaire de Donetsk, le colonel Igor Strelkov, les combattants indépendantistes gardent le moral. Ces derniers jours, les défenseurs ont engagé toutes leurs forces dans la bataille, y compris des groupes de réserve équipés de vieilles armes comme des fusils antichars de 14,5 mm PTRS/PTRD datant de la dernière guerre mondiale, des carabines SKS, et même des fusils Mosin-Nagant !
La milice du Donbass est en train d’aménager des abris et même de creuser des tunnels souterrains suffisamment profonds pour qu’ils ne puissent être détruits, même avec l’aide de l’artillerie lourde.
Les forces de répression de Kiev (armée et paramilitaires) maintiennent leurs positions à la périphérie de la ville. Elles se sont renforcées sur Krasny Liman sans toutefois tenter de pénétrer plus avant dans l’agglomération qui est toujours partiellement sous contrôle de la milice du Donbass.
Le 3 juin, plusieurs salves de roquettes de 122 de BM-21 ont été tirées sur Semenovka par l’armée ukrainienne. Les destructions sont importantes, mais les combattants indépendantistes tiennent bon. L’utilisation d’armes lourdes contre les populations de la part des forces engagées par Kiev a été l’objet d’une discussion lors d’une réunion de l’OSCE, ce 5 juin, à Vienne en Autriche.
Hier, trois casernements des forces gouvernementales se sont définitivement rendus dans le secteur de Lugansk, dont le QG des gardes-frontières à Marinovka. Par deux fois, l’aviation ukrainienne a attaqué cette position, sans succès. Vers 18h30, heure locale, des tirs sporadiques étaient entendus du côté de Marinovka.
Un grand nombre de matériels de guerre, d’équipements, d’armes et de munitions ont été saisis par les forces indépendantistes, dont un BTR-70 et près d’une dizaine de vieux PTS-M, des transports de troupes amphibie d’origine soviétique qu’il va désormais falloir remettre en état de fonctionner.

A Lugansk, la milice du Donbass est tombée sur de bons vieux PTS-M mis “sous cocon” par les forces armées ukrainiennes. Une fois révisés, reconditionnés et dépoussiérés, ils feront d’excellents transports de troupes.
Dans la journée, une vingtaine de bus attendaient de faire embarquer un certain nombre de femmes et d’enfants qui avaient décidé de partir pour le territoire de la Fédération de Russie, fuyant les combats et les attaques aériennes. L’Occident se voile la face devant ce drame, il est pourtant entièrement responsable de cette situation catastrophique.

 

 


 

qui sont les terroristes? 

 

 

 

 


 

INCROYABLE MAIS VRAI. Le charcutage indécent par TF1 et Europe 1 de l’interview de Poutine

Deux arnaqueurs en Russie

 

 

La déontologie journalistique a foutu le camp devant Vladimir Poutine, pour Gilles Bouleau et Jean-Pierre Elkabbach, empêtrés tous les deux dans une désinformation sans nom. L’interview du président russe annoncée intégrale et diffusée par TF1, n’est pas réellement la bonne dans son intégralité comme cette photo en une le prétend. Elle dure 24:15 au lieu de 41:23, version originale venue du…Kremlin. Non seulement ils ont pris le soin de couper les parties les plus importantes voire intéressantes, mais ils ont simplement floué tous les téléspectateurs, avec notamment la traduction biaisée de certains passages. 

Franchement, "deux arnaqueurs en Russie" pourrait être le titre d’un film qui aura du succès. Oui, après Poutine le dictateur, ensuite Poutine l’homophobe, ils nous jouent maintenant Poutine le macho pour noyer le poisson et ne pas diffuser les vérités de Vladimlir Poutine. Quelle falsification ! C’est vrai, quand on est faible, on ne peut être qu’agressif (Hillary Clinton) ou menteur (Barack Obama), pour faire valoir ses salmigondis. Gilles Bouleau est le nouveau PPDA et son interview de Castro, ici, Vladimir Poutine. Quant à Elkabbach, niais, agressif et ridicule, il a été odieux dans ses menteries…Ce qui est sûr, Bouleau n’a pas fait son boulot, quant à Elkabbach, il ferait mieux de se réfugier sous une bâche…

Les deux versions en image

Les deux versions en image: à gauche, le Kremlin, 41:23, à droite, TF1, 24:15

Quand on voit comment ces deux falsificateurs s’en donnent à cœur joie, je crois bien que le président russe ne leur accordera plus jamais d’interview. Quel duo de menteurs ! Du coup, TF1 a bloqué toutes les vidéos de cette interview mais, vous pouvez suivre l’intégrale, la vraie, sur Rutube ou Lescrises.fr.

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Passage coupé n°1 (Elkabbach)

Question – Et à l’avenir ? Voulez-vous reconstituer l’empire dans ses anciennes frontières ou voulez-vous continuer à développer votre pays à l’intérieur de ses propres frontières ?  

Vladimir Poutine – Nous souhaitons développer notre pays à l’intérieur de ses frontières, bien sûr. Mais – et ceci est très important – comme d’autres pays dans le monde, nous voulons utiliser des moyens modernes pour devenir plus compétitifs, notamment grâce à l’intégration économique. C’est ce que nous faisons dans l’espace de l’ex-URSS dans le cadre de l’Union douanière et de l’Union eurasiatique.

Passage coupé (Elkabbach)

Question – Y a-t-il un risque de guerre ? Maintenant, alors que des chars font route depuis Kiev, de nombreuses personnes en France se posent cette question : « Avez-vous été tenté d’envoyer des troupes à l’Est de l’Ukraine ? »

Vladimir Poutine – Il s’agit d’un entretien ce qui suppose des questions courtes et des réponses courtes. Mais si vous êtes patient et me donnez une minute, je vais vous dire comment nous voyons les choses. Voici notre position. Qu’est-ce qui s’est réellement passé là-bas ? Il existait un conflit et ce conflit est survenu parce que l’ancien président ukrainien a refusé de signer un accord d’association avec l’UE. La Russie a une certaine position sur cette question. Nous avons estimé qu’il était en effet déraisonnable de signer cet accord, car il aurait eu un grave impact sur l’économie, y compris l’économie russe. Nous avons 390 accords économiques avec l’Ukraine et l’Ukraine est un membre de la zone de libre-échange au sein de la CEI. Et nous ne serions pas en mesure de poursuivre cette relation économique avec l’Ukraine en tant que membre de la zone de libre-échange européenne.

Nous en avons discuté avec nos partenaires européens. Au lieu de poursuivre avec nous ce débat par des voies légitimes et diplomatiques, nos amis européens et américains ont soutenu une prise du pouvoir armée et anticonstitutionnelle. Voilà ce qui s’est passé. Nous n’avons pas provoqué cette crise. Nous aurions voulu que les choses se passent autrement, mais après le coup d’État anticonstitutionnel – avouons-le, après tout…

Question – (Elkabbach coupant Poutine) Mais on voit tant de tensions dans la vie politique. Pourtant, malgré cela, vous serez en Normandie pour parler de paix alors que Barack Obama continue d’exhorter l’Europe à s’armer.

Vladimir Poutine – Eh bien, il faut continuer de parler de paix, mais il faut comprendre les causes et la nature de cette crise. Le fait est que personne ne devrait être porté au pouvoir par un coup d’État anticonstitutionnel armé, plus particulièrement dans l’espace post-soviétique, où les institutions gouvernementales n’ont pas encore atteint leur pleine maturité. Quand cela s’est produit, certaines personnes ont accueilli avec joie ce régime tandis que d’autres, disons, dans l’Est et le Sud de l’Ukraine ne veulent tout simplement pas l’accepter. Il est essentiel de parler avec ces gens qui n’ont pas accepté cette prise de pouvoir au lieu de leur envoyer des chars, comme vous le dites vous-même, au lieu de tirer à partir d’avions des missiles sur des civils et de bombarder des cibles non militaires. 

Passage coupé (Bouleau)

Question — Le nouveau président ukrainien a été élu le 25 mai par un vote démocratique. Considérez-vous M. Porochenko comme un président légitime ?

Vladimir Poutine — Je vous ai déjà dit et le répète : nous respecterons le choix du peuple ukrainien et nous coopérerons avec les autorités ukrainiennes. 

Question (Bouleau)– En d’autres termes, si vous le rencontrez le 6 juin sur les plages de Normandie, et si le président Hollande contribue à rendre possible cette rencontre, vous lui serrerez la main ? Lui parlerez-vous ?

Vladimir Poutine – Vous savez, je n’ai pas l’intention d’éviter quiconque. Le président Hollande m’a gentiment invité à participer à cette commémoration en tant que représentant de la Russie, même si l’événement commémoré fut tragique. C’est avec joie que j’ai accepté son invitation et je suis reconnaissant au Président de m’avoir invité. Il y aura d’autres invités, et je n’en éviterai aucun. Je suis prêt à parler avec chacun d’eux.

Question –(Elkabbach) Mais allez-vous rencontrer M. Porochenko ? Vous avez dit que vous ne travailleriez avec lui qu’à la condition qu’il ne soumette pas totalement à l’influence américaine.  

Vladimir Poutine — Je n’ai pas dit qu’il ne doit pas céder à l’influence américaine. Il est libre d’accepter l’influence qu’il désire. Les Ukrainiens l’ont élu et il est libre d’adopter une politique qui lui est propre. S’il choisit d’accepter la forte influence d’un pays tiers, libre à lui. Mais je ne le ferais pas…

Passage coupé 4(Bouleau)

Question – Monsieur le Président, les troupes russes ont récemment annexé la Crimée. Allez-vous jamais la rendre ?

Vladimir Poutine –  Il est faux de croire que les troupes russes ont annexé la Crimée. Les troupes russes n’ont rien fait de la sorte. Franchement…

Question (Bouleau coupant Poutine)– Mais la Crimée a été ajoutée à la carte de la Russie, le genre de cartes utilisées à l’école. Elle fait partie de la Russie maintenant. De quoi s’agit-il ? D’une annexion ou d’une réunification ? Quel mot faut-il utiliser ?

Vladimir Poutine –  Si vous me permettez de terminer, je pense que vous verrez ce que je veux dire.

Les troupes russes étaient en Crimée en vertu du traité international sur le déploiement de la base militaire russe. Il est vrai que les troupes russes ont aidé la Crimée à organiser un référendum sur leur (a) l’indépendance et (b) son désir de rejoindre la Fédération de Russie. Personne ne peut empêcher ces personnes d’exercer un droit qui est prévu à l’article 1 de la Charte des Nations Unies, le droit des peuples à l’autodétermination. 

Question (Elkabbach coupant Poutine) – En d’autres termes, vous ne rendrez pas la Crimée ? La Crimée fait partie de la Russie, c’est ça ?

Vladimir Poutine – Conformément à l’expression de la volonté des personnes qui y vivent, la Crimée fait partie de la Fédération de Russie et de son entité constitutive.

Je veux que chacun comprenne cela clairement. Nous avons mené un dialogue exclusivement diplomatique et pacifique – je veux le souligner – avec nos partenaires européens et américains. Nos tentatives d’organiser un tel dialogue et de négocier une solution acceptable n’ont eu pour toute réponse que leur soutien pour un coup d’État anticonstitutionnel en Ukraine. Nous ne savions donc pas si l’Ukraine ne deviendrait pas une partie de l’alliance militaire de l’Atlantique Nord. Dans ces circonstances, nous ne pouvions pas permettre qu’une partie historique du territoire russe avec une population majoritairement russe puisse être intégrée dans une alliance militaire internationale, en particulier parce que la Crimée voulait faire partie de la Russie. Je suis désolé, mais nous ne pouvions pas agir autrement.

Question (Elkabbach) – François Hollande vous a invité en France, à Paris et en Normandie. Vous le connaissez très bien. Pouvons-nous aller plus loin et dire qu’il existe entre vous une relation de confiance ?

Vladimir Poutine – Oui, je le pense.

Question (Elkabbach) – Le pensez-vous ou en êtes-vous sûr ?

Vladimir Poutine – Je l’ai toujours pensé. Je n’ai pas de raison de penser le contraire. Nous avons de très bonnes relations interétatiques, mais nous avons encore beaucoup à faire pour promouvoir nos relations économiques.Mais nos relations personnelles ont toujours été fondées sur la confiance, ce qui aide également sur le plan professionnel. J’espère que cela continuera.

Question (Bouleau) – Vous parlez de relations basées sur la confiance — à la fois pour ce qui est de la défense et de l’économie.

Passage coupé  (Elkabbach coupant Poutine)

Question – En dépit des pressions externes, vous avez commandé à la France ces navires d’assaut – et si la France les livre, vous pourriez en commander d’autres, n’est-ce pas ?

Vladimir Poutine – Nous attendons de nos partenaires français qu’ils s’acquittent de leurs obligations contractuelles, et si tout se passe comme convenu, nous n’excluons pas la possibilité de nouvelles commandes,et pas nécessairement dans la construction navale, elles peuvent concerner d’autres secteurs. Dans l’ensemble, nos relations dans ce domaine se développent favorablement, et nous aimerions continuer à les renforcer, dans l’aviation, la construction navale et d’autres secteurs. Nous avons une expérience de coopération réussie dans l’exploration spatiale, au Centre spatial guyanais près de Kourou. 

Passage coupé  (Bouleau)

Question – La Russie et les États-Unis connaissent des difficultés. S’agit-il d’un différend entre deux puissances ou deux personnes, entre Barack Obama et Vladimir Poutine ?

Vladimir Poutine –  Il existe toujours des tensions entre pays, plus particulièrement avec des pays aussi vastes que la Russie et les États-Unis. Des problèmes se posent toujours, mais je ne pense pas que nous devrions aller à l’extrême. En tout cas, ce ne serait pas notre choix. Je suis toujours prêt à parler à l’un de mes partenaires, y compris le président Obama.

Question  (Elkabbach) – Alors vous êtes prêt à discuter et vous regrettez ce qui se passe ? Mais ne pensez-vous pas que les États-Unis tentent d’encercler la Russie, pour vous affaiblir en tant que dirigeant et peut-être vous isoler du reste du monde ? Vous êtes très diplomatique maintenant, mais vous connaissez les faits.

Vladimir Poutine – Les faits ? Vous l’avez dit vous-même : la Russie est le plus grand pays dans le monde. Il est très difficile de l’encercler et le monde change si vite que ce serait essentiellement impossible, même en théorie.

Bien sûr, nous pouvons voir les tentatives des États-Unis qui font pression sur leurs alliés en utilisant leur position dominante évidente dans la communauté occidentale, dans le but d’influer sur la politique de la Russie.

La politique de la Russie est fondée uniquement sur ses intérêts nationaux. Bien sûr, nous prenons les opinions de nos partenaires en compte, mais nous sommes guidés par les intérêts du peuple russe. 

Passage coupé  (Bouleau)

Question – Je voudrais vous poser une question sur votre pays, la Russie. Comment décririez-vous son régime politique actuel ? Certains le décrivent comme une Démocratie, tandis que d’autres affirment que la Russie est tellement vaste qu’elle a besoin d’un homme à la poigne de fer. Comment Vladimir Poutine définit-il le régime de Poutine ?

Vladimir Poutine – Le régime actuel n’est pas lié à une personne en particulier, y compris le président sortant. Nous avons des institutions politiques démocratiques habituelles, même si elles reflètent les besoins de la Russie. Lesquels ? L’écrasante majorité des citoyens russes ont tendance à compter sur leurs traditions, sur leur histoire et, si je puis dire, leurs valeurs traditionnelles. Je vois cela comme le fondement et un facteur de stabilité pour l’État russe, mais rien de tout cela n’est lié au Président en tant qu’individu. En outre, il convient de rappeler que nous n’avons commencé à introduire ces institutions démocratiques habituelles que récemment. Elles continuent d’évoluer.

Question  (Bouleau) – Est-il possible d’être un opposant en Russie sans mettre en danger ses relations et sa réputation ou éviter la sanction du système judiciaire russe ?

Passage coupé   (Elkabbach)

Question – Monsieur le Président, est-ce qu’on peut s’opposer à vous en Russie sans risque ?

Vladimir Poutine – Si vous écoutez certaines de nos stations de radio ou regardez certaines de nos émissions de télévision, je vous assure que vous avez peu de chance de trouver quelque chose de semblable à ce genre d’opposition en France. 

Passage coupé 9  (Elkabbach)

Question — Avez-vous un modèle dans l’histoire de la Russie ? Êtes-vous guidé par la politique soviétique ou la politique russe ?  

Vladimir Poutine — J’ai un grand amour et respect pour l’histoire et la culture russe. Mais le monde change, tout comme la Russie. La Russie est une partie du monde moderne, pas du passé, mais plutôt du monde moderne. Et je crois qu’elle jouera un rôle encore plus important à l’avenir que d’autres pays qui ne prennent pas soin de leurs jeunes, des nouvelles générations, de leurs enfants, et qui pensent qu’ils peuvent simplement se contenter du laisser-faire. 

Question   (Bouleau) – Et la dernière question, Monsieur le Président. En 2013, [le magazine] Forbes vous a classé comme la personne la plus puissante dans le monde. Avez-vous été flatté par ce titre ?

Vladimir Poutine — Vous savez, je suis adulte et je sais ce que signifie le pouvoir dans le monde moderne. Dans le monde moderne, la puissance est principalement définie par des facteurs tels que l’économie, la défense et l’influence culturelle. Je crois que sur le plan de la défense, la Russie est sans aucun doute l’un des chefs de file parce que nous sommes une puissance nucléaire et que nos armes nucléaires sont peut-être les meilleures dans le monde.

En ce qui concerne l’influence culturelle, nous sommes fiers de la culture russe : la littérature, les arts et ainsi de suite.

Quant à l’économie, nous sommes conscients que nous avons encore beaucoup à faire avant d’atteindre le sommet. Bien que, ces derniers temps, nous ayons fait d’énormes progrès et que nous soyons désormais la cinquième économie dans le monde par sa taille. C’est un succès, mais nous pouvons faire mieux.

Source:Lescrises.fr

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 23:27
Syrie/Présidentielle : Assad, vainqueur avec 88.7% des voix!!!

Syrie/Présidentielle : Assad, vainqueur avec 88.7% des voix!!!

  ASSAD EST BIEN PLUS LEGITIME QUE HOLLANDE AU VU DE LA PARTICIPATION ET DU SCORE ENREGISTRE , mais selon les criteres de l'empire obama et consort estiment cette élection comme une farce , ils nous prennent vraiment pour des imb"ciles , par contre le dictateur de kiev mis au pouvoir apr"s le putch us lui serait légitime !! invertion des valeurs leurs micro cerveaux ne tourne vraiment pas rond!!!!!!
  le monde va changer et ils n'y pourront rien , un monsonge répété mille fois reste un mensonge ,pour nous bien sur!!!!

IRIB- selon les résultats rendus public à l'instant par la cour suprême syrienne,

Bachar Assad s'est accrédité de 88.7% des voix au scrutin présidentiel du 3 juin. il devient ainsi président pour un troisième mandat de sept ans à la tête d'un pays en guerre. le taux de participation a été de 73.42%  pour un total de  11634412 électeurs. le nombre des syriens en âge de voter est de 15840575 personnes. 442108 syriens ont voté blanc. le scrutin s'est déroulé dans plus de 9600 bureaux de vote et il se jouait entre Assad et ses deux adversaire Maher Najar, député d'Alep et Hassan akl Nouri , député de Damas. avec une présidentielle qui s'est déroulée dans des conditions sécuritaires plutôt optimales, la Syrie entre de plein pieds dans une nouvelle phase, celle de la lutte renforcée contre le terrorisme, de la fin de la guerre et de la reconstruction.

 

 


Syrie : première discorde Russie/Iran?!

à quoi joue poutine? les syriens se sont exprimés point ,respectons leur choix et basta

 Syrie : première discorde Russie/Iran?!

 

IRIB- « Avec la participation massive du peuple syrien à l'élection présidentielle,

les pourparlers de Genève perdent toute leur signification car le peuple syrien a dit le dernier mot et posé tr-s clairement ses revendications, a précisé Alaeddine Boroudjerdi,  Président de la commission de la sécurité nationale et de la politique étrangères du Majlis Islamique en visite à Damas  « La Seule participation massive du peuple syrien à l'élection présidentielle changera plusieurs paramètres dans les rapports de forces. Sans tenir compte du résultat qui pourrait être pour ou contre Assad, le seul fait de participer  à l'élection a ses impacts sur les évolutions politiques . l'opposition a tout fait pour dissuader les syriens d'aller voter sous les roquettes mais ils l'on fait donc , l'opposition pro occidentale ne pourra plus prétendre à la direction de la Syrie» a-t-il précisé. « les Américains prévoyaient justement les effets de la tenue d'un tel scrutin et c'est pour endiguer ces effets qu'ils ont tout fait pour empêcher la tenue de cette élection ».  « Les américains ont même été obligés de lâcher du lest et de proposer à Assad de rester encore pour 2 ans au pouvoir à condition de renoncer à la tenue de la présidentielle. ce concessionisme venu de la part des Américains fait de l'élection du 3 juin un facteur déterminent dans tout ce qui suivra " a ajouté Boroudjerdi. La Russie est-elle d'accord avec ce point de vue? Moscou ne voit pas forcément dans la tenue du scrutin présidentiel d'hier , un motif de l'abandon des pourparlers de Genève . le vice ministre russe des AE affirme ainsi ce mercredi :"la présidentielle syrienne ne constitue pas un obstacle à une reprise des pourparlers de Genève et ce afin de mettre un terme à la crise" " les pourparlers de Genève auraient du être repris bien avant , a estimé Bougdanov. mais La Russie a-t-elle un quelconque espoir de relancer les pourparlers de Genève? Le processus de Genève se trouve dans l'impasse alors que Lakhtar Brahimi , émissaire pour l'ONU et la Ligue arabe a quitté ses fonctions .

 


LA BLAGUE DU JOUR. Kerry appelle les alliés d’Assad à mettre fin à la guerre en Syrie


John Kerry et les anti-guerre à Washington/Archives

 

 

C’est drôle, soft, idiot aussi. Certaines personnes croient souvent qu’elles sont plus intelligentes que les autres. C’est le cas du secrétaire d’Etat américain John Kerry. Il était de passage au Liban et a fait une déclaration puérile et non moins méprisante.

Pince sans rire, l’Américain demande à la Russie, l’Iran et le Hezbollah libanais, tous alliés du régime de Bachar al-Assad, à oeuvrer pour mettre fin à la guerre sanglante en Syrie en ces termes:

"J’appelle l’Iran, la Russie, j’appelle le Hezbollah, basé ici au Liban, à fournir de véritables efforts en vue de mettre fin à cette guerre"

Toujours aussi con, sur la présidentielle syrienne, il a déclaré:

"Cette élection est une non-élection, c’est un zéro pointé"

On a l’impression, dans cette déclaration ridicule, que, les trois cités sont entrain de se livrer une guerre. Pourquoi ne demande-t-il pas à ses protégés, c’est à dire les groupes jihadistes, de mettre fin au conflit ou simplement de s’engager à les combattre aux côtés de la Russie, de l’Iran t du Hezbollah, seule issue pour finalement protéger l’Occident ? Mystère et boule de gomme.

Tais-toi Kerry !


 

 

 

 


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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 00:22

  les menteurs occidentaux et leurs accolites sionistes doivent s'en mordre les doigts

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 11:52
PERMIS DE TUER. Ukraine: Washington avalise (encore) l’offensive de Kiev, combats meurtrier à Lougansk

 

 

prorusseLOUGANSK, ukraine – Des combats meurtriers impliquant tireurs embusqués, mortiers et lance-roquettes ont opposé toute la journée lundi gardes-frontières et séparatistes prorusses à Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. Décidé à riposter aux attaques meurtrières de Kiev validées par Washington, les prorusses sont passés à l’offensive. 

Les insurgés ont donné l’assaut, tôt le matin,  aux locaux des gardes-frontières ukrainiennes, haut lieu du commandement des nazis de Keiv, d’où partent les ordres pour aller bombarder le Donbass sans discernement. De violents affrontements, considérés comme les plus violents jamais vu depuis la bataille de l’aéroport international de Donetsk il y a une semaine, ont causé plusieurs morts. Le gouvernement parle de 3 soldats grièvement blessés, tandis qu’il affirme que 40 prorusses ont été tués alors que les gardes-frontières parlent, eux, de 5 morts côté insurgés.

Washington, sans argument, continue d’appuyer Kiev et ses tueries, affirmant que Moscou ne fait rien ppur dissuader des combattants russes d’aller combattre en Ukraine. Comme si Obama empêchait des jihadistes de se rendre en Syrie. Ces gens-là croient pouvoir dicter leur loi partout où bon leur semble. Ils ont orchestré un coup d’état croyant que Kiev était l’Ukraine. Aujourd’hui, coincés, ils sont obligés de mentir.

J’avais dit que seule une intervention russe pouvait apporter la paix dans le sud-est de l’Ukraine. Je le pense encore fortement. Moscou a prolongé son ultimatum jusqu’au 10 juin pour le paiement du gaz. Pour sûr, après la visite de Poutine en France, les choses risquent de s’accélérer.

 


 

La tournée européenne du président américain
La tournée européenne du président américain

Par La Voix de la Russie | La tournée européenne du président américain Barack Obama a commencé. Il se rend sur un autre continent pour persuader ses partenaires européens de ne pas renoncer à leur politique dure à l’égard de la Russie, écrit le journal The Wall Street Journal.

Le président entend participer, entre autres, au sommet à Bruxelles et s’entretenir avec le leader élu d’Ukraine Petr Porochenko.

Les Etats-Unis effrayent tout le monde par l’ingérence russe. Washington persuade à tort et à travers ses amis occidentaux d’introduire des sanctions à l’égard de la Russie. L’Europe essaie d’agir le plus prudemment possible. Les commentaires concernant l’éventuel effet des sanctions sérieuses sur l’économie de l’Occident ne manquent pas. Les Etats-Unis cherchent, tout en promettant au monde l’intervention russe en Ukraine, à inventer une nouvelle « ligne rouge » derrière laquelle les sanctions seront inévitables. Les présidentielles en Ukraine constituent le récent jalon. Les espoirs de la Maison blanche ne se sont pas justifiés. Les Européens disposés à coopérer avec la Russie ont poussé un soupir de soulagement : il ne faudra pas introduire de nouvelles sanctions.

Barack Obama, qui persuadait il n’y a pas longtemps ses citoyens de la toute-puissance des Etats-Unis, est contraint de se rendre dans le Vieux monde pour que tout le monde sache : la politique américaine est l’unique juste.

The Wall Street Journal a cité un porte-parole de l’administration du président ayant dit que le monde ne devait pas se détendre bien que les élections de Petr Porochenko se soient déroulées sans excès. Barack Obama essayera, néanmoins, de convaincre ses auditeurs au sommet bruxellois que les sanctions économiques sérieuses sont nécessaires. Une telle pression sur les leaders européens pourrait entraîner finalement un effet inverse, estime le vice-directeur du Centre d’information politique Alexei Panine :

« Barack Obama essayera de poursuivre la politique appliquée ces derniers mois par les Etats-Unis. Or, il est possible qu’une pression de plus en plus forte irrite les partenaires européens qui prennent, heureusement, de plus en plus conscience du fait que les Etats-Unis sont loin de donner les meilleurs conseils en décelant derrière le prétendu respect des intérêts de l’Europe les ambitions des Etats-Unis. »

Le prochain entretien de Barack Obama avec Petr Porochenko élu président d’Ukraine ne promet pas non plus de sensations. Washington a fait connaissance avec lui bien avant le scrutin et, de l’avis des experts, il est nécessaire d’ajuster la montre. Selon la Maison blanche, les interlocuteurs envisageront la stabilisation économique, la détente et la nécessité d’un dialogue et de l’unité. Or, le plus probablement, ces déclarations abstraites et les promesses de concours seront traditionnellement rhétoriques.

 

 


 

Imposer «zone d’exclusion aérienne » en Ukraine ?

 

Dans de plus en plus de capitales occidentales s’organisent des manifestations générées par le dépassement de « ligne rouge » en Ukraine en raison de plans de bombardement de Donetsk par des Su-25 et MiG-29, provoquant en ce jour plus de 50 morts parmi les civils.

Les manifestants demandent à l’ONU d’imposer une «zone d’exclusion aérienne » immédiate en Ukraine pour arrêter le massacre de civils par l’armée.

 

 

Imposer «zone d’exclusion aérienne » en Ukraine ?
Imposer «zone d’exclusion aérienne » en Ukraine ?

Dans de plus en plus de capitales occidentales s’organisent des manifestations générées par le dépassement de « ligne rouge » en Ukraine en raison de plans de bombardement de Donetsk par des Su-25 et MiG-29, provoquant en ce jour plus de 50 morts parmi les civils.

Les manifestants demandent à l’ONU d’imposer une «zone d’exclusion aérienne » immédiate en Ukraine pour arrêter le massacre de civils par l’armée.

Actuellement, nous assistons au plus grand génocide basé sur des critères ethniques depuis la Seconde Guerre mondiale, face aux 18 millions de Russes qui sont la minorité russe en Ukraine. Toutes les demandes adressées jusqu’ici à Kiev par la Russie, à cesser d’utiliser l’armée contre la population d’origine russe en Ukraine orientale qui demandent le respect de ses droits, et d’engager des négociations avec ses représentants pour réinstaller le calme, ont été rejetées. Par ailleurs, le lendemain de son élection à la présidence, Piotr Porochenko disant ne pas se satisfaire du désarmement des combattants pro-russes et de la libération des bâtiments qu’ils occupaient, a ordonné à l’armée d’exterminer les groupes insurgés ainsi que les civils résidant dans les régions de Donetsk et Lougansk.

En introduisant des équipements de combat lourds comme une part active de l’opération, comme les avions chasseurs-bombardiers, les hélicoptères d’attaque Mi-24 et des lance-missiles BM-21 Grad, les dirigeants pro-occidentaux de l’Ukraine et les généraux de l’armée ukrainienne se sont rendus coupables de crimes contre l’humanité. D’autant plus que Kiev a empêché l‘approvisionnement en produits de première nécessité les localités de l’est de l’Ukraine assiégées par l’armée, et ne permet pas l’entrée de l’aide humanitaire offerte par différents états, comme l’exigent les Conventions de Genève concernant les questions humanitaires et la protection des civils dans les conflits armés. Selon le Statut de la Cour pénale internationale (adoptée en 1998 à Rome), la place de Porochenko, des membres du gouvernement et du Parlement, ainsi que les généraux ukrainiens n’est pas sur le fauteuil présidentiel, dans les bureaux de Kiev et de l’Etat-major en Ukraine, mais sur le banc des accusés pour génocide.

Étant donné que sa principale préoccupation est l’isolement international de la Russie, ne voulant donc pas intervenir en aucune manière pour soutenir la minorité russe en Ukraine qui est en train de subir un génocide, les États-Unis avec la Grande-Bretagne et la France, membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, ne veulent pas voir la grave crise humanitaire qui se déroule sous leurs yeux, les jeux ayant été faits à Washington et les ordres américains ayant été donnés avant même que Ianoukovitch n’ait été démis de ses fonctions.

Les mauvaises nouvelles pour les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et leurs satellites c’est que, une fois dépassée la «ligne rouge», pour appliquer les principes du Droit International, droit à partir duquel a été créé l’ONU, il n’est pas besoin de demander l’accord des uns ou des autres pour imposer une  » zone d’exclusion aérienne  » en Ukraine, étant donné qu’il y a eu des précédents au Kosovo et en Libye. Dans un précédent article, j’avais dit que l’armée ukrainienne allait bientôt se rendre compte de ce que valait la protection des États-Unis au sujet de son génocide contre son propre peuple, et l’évacuation des enfants de Slaviansk devrait leur donner une idée de ce qui est en train de se préparer pour eux au sujet des crimes commis.

 

Imposer «zone d’exclusion aérienne » en Ukraine ?
Imposer «zone d’exclusion aérienne » en Ukraine ?

Dans de plus en plus de capitales occidentales s’organisent des manifestations générées par le dépassement de « ligne rouge » en Ukraine en raison de plans de bombardement de Donetsk par des Su-25 et MiG-29, provoquant en ce jour plus de 50 morts parmi les civils.

Les manifestants demandent à l’ONU d’imposer une «zone d’exclusion aérienne » immédiate en Ukraine pour arrêter le massacre de civils par l’armée.

Actuellement, nous assistons au plus grand génocide basé sur des critères ethniques depuis la Seconde Guerre mondiale, face aux 18 millions de Russes qui sont la minorité russe en Ukraine. Toutes les demandes adressées jusqu’ici à Kiev par la Russie, à cesser d’utiliser l’armée contre la population d’origine russe en Ukraine orientale qui demandent le respect de ses droits, et d’engager des négociations avec ses représentants pour réinstaller le calme, ont été rejetées. Par ailleurs, le lendemain de son élection à la présidence, Piotr Porochenko disant ne pas se satisfaire du désarmement des combattants pro-russes et de la libération des bâtiments qu’ils occupaient, a ordonné à l’armée d’exterminer les groupes insurgés ainsi que les civils résidant dans les régions de Donetsk et Lougansk.

En introduisant des équipements de combat lourds comme une part active de l’opération, comme les avions chasseurs-bombardiers, les hélicoptères d’attaque Mi-24 et des lance-missiles BM-21 Grad, les dirigeants pro-occidentaux de l’Ukraine et les généraux de l’armée ukrainienne se sont rendus coupables de crimes contre l’humanité. D’autant plus que Kiev a empêché l‘approvisionnement en produits de première nécessité les localités de l’est de l’Ukraine assiégées par l’armée, et ne permet pas l’entrée de l’aide humanitaire offerte par différents états, comme l’exigent les Conventions de Genève concernant les questions humanitaires et la protection des civils dans les conflits armés. Selon le Statut de la Cour pénale internationale (adoptée en 1998 à Rome), la place de Porochenko, des membres du gouvernement et du Parlement, ainsi que les généraux ukrainiens n’est pas sur le fauteuil présidentiel, dans les bureaux de Kiev et de l’Etat-major en Ukraine, mais sur le banc des accusés pour génocide.

Étant donné que sa principale préoccupation est l’isolement international de la Russie, ne voulant donc pas intervenir en aucune manière pour soutenir la minorité russe en Ukraine qui est en train de subir un génocide, les États-Unis avec la Grande-Bretagne et la France, membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, ne veulent pas voir la grave crise humanitaire qui se déroule sous leurs yeux, les jeux ayant été faits à Washington et les ordres américains ayant été donnés avant même que Ianoukovitch n’ait été démis de ses fonctions.

Les mauvaises nouvelles pour les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et leurs satellites c’est que, une fois dépassée la «ligne rouge», pour appliquer les principes du Droit International, droit à partir duquel a été créé l’ONU, il n’est pas besoin de demander l’accord des uns ou des autres pour imposer une  » zone d’exclusion aérienne  » en Ukraine, étant donné qu’il y a eu des précédents au Kosovo et en Libye. Dans un précédent article, j’avais dit que l’armée ukrainienne allait bientôt se rendre compte de ce que valait la protection des États-Unis au sujet de son génocide contre son propre peuple, et l’évacuation des enfants de Slaviansk devrait leur donner une idée de ce qui est en train de se préparer pour eux au sujet des crimes commis.

Le blocage des avions de combat ukrainiens (MiG-29, Su-24, Su-25, Su-27, L-39) sur les six bases aériennes qui sont disponibles, en mettant temporairement hors service les pistes d’atterrissage, est la principale méthode pour imposer une zone d’exclusion aérienne. Dans les conditions actuelles de l’Ukraine, la restauration des pistes prend au moins sept jours, au cours desquels les avions resteront au sol, ce qui élimine le risque de bombarder des civils pendant quelque temps. Un autre objectif de la zone d’exclusion aérienne serait de clouer au sol, pour une longue période, les 40 hélicoptères d’attaque Mi-24 et les 30 hélicoptères de transport Mi-17 disposés dans deux bases aériennes ukrainienne et fréquemment utilisés dans la dite opération anti-terroriste contre l’Est de l’Ukraine. D’après l’expérience de l’OTAN dans l’application de la « zone d’exclusion aérienne » en Libye, les planificateurs de l’opération savent que les deux missions ne suffisent pas, aussi longtemps que l’armée ukrainienne, pour la soi-disant opération anti-terroristes, sera composée de trois à quatre brigades ukrainiennes renforcées par trois bataillons de la garde nationale composés de fanatiques ukrainiens de la région de Lvov qui, dit-on, sont commandés par des mercenaires d’une entreprise de sécurité américaine. Les soi-disants troupes anti-terroristes disposent de plus de 400 blindés légers et pièces d’artillerie et d’un effectif de 6.000 hommes. Le paradoxe est que, ces dernières années, la région de Lvov a été dévastée par les inondations et seuls les résidents du Donbass, c’est à dire la minorité russe, a recueilli des fonds pour aider à rétablir les ménages frappés. En guise de remerciement, des volontaires de la région de Lvov ont rejoint la Garde nationale et sont allés à Donbass pour tuer de sang-froid les enfants de ceux qui leur ont donné un coup de main.

Environ 40% de ces bandes sont concentrés dans trois garnisons situées dans l’est de l’Ukraine, où se situe la structure de la direction de l’opération ‘’antiterroriste’’. Ce sont des groupes d’intervention et ils sont conçus pour se déplacer à la demande pour renforcer le dispositif offensif qui prend en charge l’attaque des insurgés, ou pour soutenir le dispositif s’il est attaqué par surprise. Les blindés légers d’intervention sont disposés dans des hangars en tôle ondulée ou en plein air, ce qui les rend très vulnérables aux attaques avec des sous-munitions dispersées au-dessus de la caserne. Les 60% restants des troupes sont disposés en permanence dans des points obligatoires situés sur les artères de communication routière, les entrées et sorties des lieux assiégés. Chaque point d’appui est constitué d’une troupe de moins d’une compagnie d’infanterie (90 soldats), avec quelques blindés ou pièces d’artillerie. Les points d’appui sont en dehors des villes où il n’y a pas d’abris pour les troupes et les blindés légers, et sont donc des cibles pour des sous-munitions dispersées au-dessus d’eux.

Il ne faut pas perdre de vue le fait que la crise humanitaire a commencé avec le massacre de la minorité russe à Odessa et que le génocide peut se déplacer à tout moment dans la région. Il existe des preuves suffisantes que le bataillon des fanatiques de la Garde nationale, qui comptaient parmi eux des mercenaires occidentaux, a été directement impliqué dans l’organisation et l’exécution du pogrom de la Chambre des syndicats à Odessa, en servant de cantonnement, en fournissant l’équipement, l’armement et les moyens de transport d’une des grandes unités mécanisées ukrainiennes basée à Odessa.

Si la Russie hésite à imposer immédiatement la zone d’exclusion aérienne à l’Ukraine, il va y avoir un réveil de cet état et il sera invité à adhérer à l’OTAN avant le sommet de Septembre 2014, et pour résoudre ses problèmes internes, Kiev va multiplier par 1000 les effets dévastateurs sur la population des techniques de combat de l’armée ukrainienne, par l’utilisation des 260 Lanceurs multiples de missiles de type BM-21, 9P140 Ouragan et 9A52-2 Smerch qu’elle détient.

 

En outre, l’Ukraine recevra les armées des pays de l’OTAN qui seront bientôt déployées dans le pays, intensifiant le génocide contre la population russe, transformant l’est de l’Ukraine en ruines. Ce sera en Europe centrale, la plus grande catastrophe humanitaire en temps de « paix », de par la volonté des Etats-Unis avec des millions de victimes civiles ukrainiens d’ethnie russe.

La Russie dispose d’une flotte de 140 bombardiers supersoniques Tupolev Tu- 22M3 armés chacun de 8 missiles de croisière, 15 Tu- 160 armés avec chacun 12 missiles de croisière, 55 bombardiers subsoniques Tu- 95 armés chacun de huit missiles de croisière. Le Kh-101 est le furtif de nouvelle génération, similaire à la version moderne américaine de l’AGM- 86 Tomahawk, qui est entré en dotation de l’armée russe depuis 2013, remplaçant une partie des missiles de croisière Kh-55/Kh-555. Les deux types de missiles de croisière, dont le nombre actuel équipant l’armée russe est de 2500 pièces, ont une portée de 2500 km. Après le début de la crise ukrainienne, l’armée russe a renoncé à retirer les près de 600 missiles Kh-555, déjà remplacés par les Kh-101. Ils ont été remis en état de fonctionnement par des tests non destructifs et l’installation de nouveaux microprocesseurs TERCOM. En raison de son grand rayon d’action (2500 km) le lancement des missiles de croisière à bord des bombardiers russes, se fait à partir de l’espace aérien russe. Comme le système national de surveillance de l’espace aérien, les radars de contrôle de l’aviation et la défense AA de l’Ukraine sont d’origine soviétique et de deux générations plus âgées que les équipements disponibles actuellement dans l’armée russe, la Russie n’aura aucun problème pour les neutraliser par brouillage. Ainsi, la probabilité de traverser la défense AA ukrainienne par les missiles de croisière russes est de 100 % plus élevée que pour les États-Unis en Libye, l’Irak ou la Yougoslavie. Une piste de dimensions 2500/60m est mise hors service par des frappes avec des missiles de croisière d’une charge anti- piste de 500 kg, visant dans le premier tiers, le tiers médian et le dernier tiers.

La destruction au sol des 40 hélicoptères d’attaque Mi-24 et des 30 de transport Mi-17, disposés dans deux bases aériennes ukrainiennes, stationnés à ciel ouvert sur des bretelles de roulement, est aussi très simple, grâce à des missiles de croisière lancés de bombardiers depuis l’espace aérien russe.

Contrairement aux pistes d’aérodrome, les troupes et les blindés Ukrainiens ont une certaine mobilité, la probabilité de destruction du dispositif ‘’antiterroriste’’ n’est pas de 100 %. Par conséquent, après la première vague de frappe de missiles de croisière et l’évaluation de l’efficacité sur le dispositif dit antiterroriste, suivent une deuxième, puis une troisième frappe et ainsi de suite, chacune d’une durée n’excédant pas une heure. Comme ni les bombardiers russes ni les missiles de croisière n’entrent dans le champ d’action des moyens de l’OTAN et que les bombardiers russes n’entrent pas dans le territoire de l’Ukraine, les armées de l’OTAN ne peuvent pas intervenir ni protéger l’aviation ukrainienne ou l’armée dans la région de Donetsk et Lougansk.

Etant donné qu’Odessa est située sur la mer Noire, la mission de destruction des éléments de l’appareil militaire ukrainien qui ont participé au pogrom de la Maison des syndicats peut être exécutée en dehors des eaux territoriales de l’Ukraine, avec des missiles P- 270 Moskit (portéee 120 km), lancés par la corvette de classe Bora appartenant à la flotte de la mer Noire. Si nécessaire, il pourrait être envisagé que le reste de l’armée ukrainienne, se retire complètement, dans les 24 heures, sur une ligne située à l’extrême ouest de l’Ukraine.

Traduction Avic – Réseau International

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Assassinat de civils par l’armée ukrainienne. Attention : images très dures

 

 

 

Le dispositif de l’aviation militaire de l’Ukraine

Map-Ukraine

 

 


Ukraine : l'UE laisse faire le massacre de la population
Ukraine : l'UE laisse faire le massacre de la population

 

 

Des corps de civils coupés, déchiquetés, gisent dans des litres de sang ce 2 juin, une semaine après l'élection du nouveau président ukrainien. Vendredi dernier, Herman Van Rompuy a reçu, en Allemagne, le Prix Charlemagne, un prix qui récompense un constructeur de l'Europe. Van Rompuy était accompagné du Premier ministre par intérim ukrainien Arseni Iatseniouk, qui soutient la résurrection de l'idéologie nazie de Bandera et les bombardements sur le Donbass. BHL continue de vanter le gouvernement provisoire de Kiev après avoir soutenu Maïdan. L'horreur est au quotidien, en Ukraine. Le peuple français ne bouge pas quand le peuple allemand manifeste contre la guerre. Les responsables politiques et les médias français taisent l'ampleur des massacres. L'Europe s'enfonce dans la guerre et la barbarie en cette semaine du 70e anniversaire du débarquement.

Les massacres continuent, l’UE sable le champagne. Les instances internationales soutiennent les massacres en Ukraine comme les bombardements d'écoles, d'hôpitaux, de rues, de villages et de villes. L'OSCE est l'un de ces exemples, qui a invité l'armée ukrainienne à poursuivre ses bombardements et ses expéditions punitives sur les villes et villages du Donbass ce 31 mai. « Moscou est indigné par les appels du médiateur de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour l'Ukraine, le diplomate allemand Wolfgang Ischinger à +intensifier l'opération antiterroriste+ dans le Sud-est ukrainien », souligne samedi la diplomatie russe. Le 30 mai, Van Rompuy recevait en Allemagne à Aix-la-Chapelle le Prix Charlemagne. Arseni Iatseniouk était de la fête, à sabler le champagne. L'Allemagne et l'UE invitent selon les manifestants allemands un criminel de guerre et la population allemande l'accueille en hurlant « meurtrier » (https://www.youtube.com/watch?v=UJ-5ZWCee5E). Comment peut-on fêter la construction de l'Europe dans de telles conditions ? Comment peut-on continuer avec cette UE ? A regarder de plus près le Prix Charlemagne, on découvre que le juriste Walter Hallstein, un nazi devenu le 1e président de la Commission Européenne comme l'explique François Asselineau, a reçu le Prix Charlemagne en 1961 (https://www.youtube.com/watch?v=nwS0E1N1OCg%20).

Ce lundi 2 juin une femme, allongée sur le sol, devant un bâtiment administratif de Lougansk demande à l'aide en tentant de se soulever sur son torse (https://www.youtube.com/watch?v=05m9gLftj5M). Ses jambes ont été broyées dans l'attaque de l'armée de l'air ukrainienne de ce lundi dans le centre de la ville de Lougansk. Autour d'elle des corps de femmes mutilées inertes. Un homme est allongé, grièvement blessé. Dans la rue se trouvent des victimes (https://www.youtube.com/watch?v=HdqLGqRWKZg).

Arrivés de soldats. Des bataillons se forment des deux côtés du front pour mener le combat. Du côté des forces du gouvernement provisoire de Kiev, de nouvelles recrues arrivent dans les rangs de l'armée soutenue par Washington, l'OTAN et UE pour alimenter l’organisation paramilitaire fasciste ukrainienne Secteur Droit, créée par le leader du mouvement extrémiste Dmitri Iaroch, qui prend la forme d'un bataillon Donbass, sans oublier les mercenaires des sociétés privées comme Academi. Du côté des pro-Russes le bataillon Vostok composé de plus de 1000 soldats, défend le Donbass. Il est épaulé par le bataillon du colonel Strelkov Igor Ivanovich. Le soldat de l'élite de la RDA, qui a appelé à fonder le bataillon Ernst Thälmann, pour défendre le Donbass anti-Bandera, a disparu cette semaine du site qui l'employait pour former des forces spéciales privées. La guerre, le génocide des russophones, le massacre d'une même population, s'installent dans la durée comme nous le montre ces images du 3 juin. Le Donbass envoie ses enfants se réfugier en Crimée (https://www.youtube.com/watch?v=1HKz7ER7-LQ). N


les dictateurs n'aiment pas les élections ils préférent des farces facon lybie, ukraine, cote d'ivoire ou usa etc.....

 

 

Présidentielle en Syrie: l'OTAN ne reconnaîtra pas les résultats (Rasmussen)
Présidentielle en Syrie: l'OTAN ne reconnaîtra pas les résultats (Rasmussen)

BRUXELLES, 3 juin - RIA Novosti / La Voix de la Russie Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen estime qu'aucun des 28 pays membres de l'Alliance ne reconnaîtra les résultats de l'élection présidentielle en Syrie.

"La présidentielle syrienne est une farce. Elle ne correspond pas aux normes internationales réglementant des élections libres, honnêtes et justes. Je suis convaincu qu'aucun allié ne reconnaîtra les résultats de cette prétendue élection", a déclaré M. Rasmussen, commentant à la demande d'un journaliste l'élection présidentielle qui se déroule aujourd'hui en Syrie.

Les Syriens se rendent mardi aux urnes pour élire le chef de l'Etat. Pour la première fois dans l'histoire du pays, le scrutin oppose trois candidats : le président sortant Bachar el-Assad, le professeur de l'université de Damas Hassan Al-Nouri et le député du parlement national Maher al-Hajjar. Les deux derniers représentent l'opposition syrienne modérée.

Le président Assad est considéré comme le favori de la course présidentielle.

 


 

 

 

 

 

 

 

 


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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 21:32
UKRAINE (+18 ans). Poutine parle avec Hollande et vidéo de la barbarie des nazis de Kiev

 

 

MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine, qui arrive le 6 juin prochain en France, s’est entretenu avec le président français François Hollande. Lors de cet entretien téléphonique ce vendredi, il a demandé que les autorités de Kiev mettent fin "à la violence et aux effusions de sang" dans l’est de l’Ukraine et ouvrent des négociations directes avec les séparatistes. 

"Poutine a souligné la nécessité pour les autorités de Kiev de mettre immédiatement fin à la violence et aux effusions de sang, ainsi que la nécessité d’établir un dialogue direct entre Kiev et les représentants des régions du sud-est du pays", précise dans un communiqué le Kremlin qui ajoute que l’entretien a eu lieu à la… demande de la partie française.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fait dans la journée la même demande au secrétaire d’Etat américain John Kerry, lors d’une conversation téléphonique.

"Lavrov a demandé aux Etats-Unis d’encourager les autorités de Kiev à mettre fin immédiatement à leurs opérations militaires et à ouvrir des négociations directes avec (les représentants) des régions du Sud-Est", précise le ministère russe des Affaires étrangères.

Moscou s’inquiète donc à juste titre. La vidéo en dessous a été réalisée le 29 mai dernier. Les hélicoptères ukrainiens tirent sur tout ce qui bouge, tuent sans ménagement et, pire, survolent les corps pour que personne ne puisse les identifier. Or, ces cadavres commencent à se désintégrer à cause de la chaleur. Mais ça, vous ne le verrez nulle part.

5 cadavres. Un automobiliste liquidé alors qu’il passait son chemin dans une rue déserte. Des personnes assassinées par des tirs dans le dos. Un courageux a filmé tout ça, pour montrer ce qui se passe réellement dans le sud-est ukrainien. Pourquoi cette violence contre les civils ? Simplement parce que, sur le terrain, malgré leur offensive, plus de 1000 à 1500 soldats ukrainiens ont péri au combat. Les séparatistes menacent de lancer une offensive à l’oeust. Kiev cache ses morts…

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 17:05
PERMIS DE TUER. Donbass (+18 ans, photos+vidéos): les fascistes ont tué plus de 100 personnes à Donetsk

 

CRIMES DE GUERRE – Les autorités de Kiev ont affirmé avoir repris le contrôle total de l’aéroport, théâtre lundi de combats très violents. «Au cours de l’opération antiterroriste, deux civils et 38 participants aux combats ont été tués», a déclaré à des journalistes, le maire de la ville, Olexandre Loukiantchenko, qui tient ses informations des services médicaux. Or, la vérité est tout autre. En effet, il y a plus de 100 morts. Jusqu’à quand ? 

Les combats ont fait rage dans l’enceinte de l’aéroport international de Donetsk depuis le début de l’après-midi de lundi. L’armée a déployé hélicoptères, avions de combat et parachutistes pour reprendre le contrôle de l’aéroport, un site stratégique pour l’accès à l’Est du pays que les séparatistes avaient investi sans violences dans la nuit de dimanche à lundi.

Mais, la presse mainstream et Kiev ne parlent que des combattants tués mais, pas des civils. Selon nos informations sur place, il y a plus de 50 civils tués. Ils n’étaient pas des combattants. Les corps sont entrain d’être identifiés. En dessous une petite liste des victimes déjà identifiés et tués par la junte de Kiev qui a son permis de tuer. Jusqu’à quand Moscou laissera tuer des gens qui réclament leur autodétermination ? Personne ne le sait…

Sans discernament, l’armée ukrainienne bombarde les civils

 

 

 

 

Images insoutenables des miliciens tués

 

 

 

 

 

CRIMES DE GUERRE DE LA JUNTE DE KIEV A DONETSK

La liste des victimes identifiées:

1 Natalya Belousova, né en 1962.
2. Borovik Fedor, né en 1943.
3. Bruchanov Ruslan Petrovich, né en 1972.
quatre. Budarin Yuri, né en 1970.
5. Grechko Sergey, né en 1 955.
6. Dadaev Lamalievich Murat, né en 1983.
7. Kiychik Vladimir E., né en 1951.
8. Maxim Kuznetsov O., né en 1985.
9. Petit Alex, né en 1975.
10. Obukh Konstantin, né en 1987.
11. Pogrebnyak Rodion V., né en 1993.
12. Pogrebnyak romain Alexandrovitch, né en 1993.
13. Dmitry Stepin, né en 1992.
14. Abdou Karim Stryumov Adlan, né en 1971.
15. Titorenko Maxim, né en 1978.
16. Yazybchan Igor Andronikovich, né en 1987.
17. Betanedov Dzhambulat Lan Aliyevitch, né en 1986.
18. Sergey Ivanov, né en 1976.
19. Ruslan V. Nosov, né en 1987.
 

 

 

 


AFRIQUE – LIBYE. Compte rendu de la Conférence des tribus libyennes tenue à El-Azizia

 

 

EL AZIZIA, Libye – L’information a été trappée par toutes les agences d’information. Et pour cause. La conférence des tribus Libyennes qui s’est tenue dimanche le 25-05-2014 et regroupant plus de 2 000 responsables tribaux Libyens, fait peur. En effet, elle concernait la situation qui prévaut actuellement en Libye.  Les chefs tribaux ont derrière eux plus de 90 % de la population sous leur responsabilité. En ce moment, plus de la moitié des libyens, soit près de 3 millions de personnes, sont en exil. Cette annonce est un choc pour la fameuse "communauté internationale", pilleuse des biens libyens. Sans suprise, indique l’AFPles Etats-Unis ont décidé de déployer un navire d’assaut amphibie, avec un millier de soldats du corps des Marines à son bord, à proximité des côtes libyennes pour être prêt à conduire une éventuelle évacuation de leur ambassade à Tripoli.
  
Avant de parler des points culminants de cette conférence, on a aussi appris que notre foulosophe national Bernard-Henri Lévy-Botul, le falsificateur qui avait déclaré que "c’est en tant que juif" qu’il avait "participé à l’aventure politique en Libye", a récidivé. En effet, le plus grand mythomane des temps modernes s’est rendu le 22 mai dernier en toute discrétion à Tripoli. Il est resté pendant 2h à l’aéroport international de Mitiga où il a rencontré le jihadiste Ali Belhadj ainsi que quelques responsables. Il a été question de négocier le retour d’Ali Zeidan l’ex premier ministre, pour un partage du pouvoir. La crainte de la réhabilitation morale et la prise de conscience des Libyens leur fait visiblement peur.

Les participants

Les participants

Le « Conseil Suprême » qui s’est réuni à El Azizia, ville commerciale de 300 000 habitants située à 55 kilomètres au sud de Tripoli a décidé: 
 
 1 – Dissolution du Congrès Général National libyen.
2 – Abolition des toutes les lois adoptées par cette structure illégale ainsi que celles prises sous la menace des armes par les agences du gouvernement.
3 – Abolition de tous les contrats et engagements signés par ce gouvernement, car contraires à la souveraineté du pays.
4 – Dissolution des milices et interdiction à l’armée et à la police de distribuer des armes. Admettre qu’attaquer une région ou une tribu, c’est attaquer le pays tout entier.
5 – Retour des exilés, instauration d’un dialogue national et amnistie pour tous ceux qui n’ont pas de sang libyen sur les mains et qui n’ont volé ni bien ni argent.
6 – Libération des tous les prisonniers et abandon des charges contre eux.
7 – Remise en place de l’armée et de la police et contrôle des frontières.
8 – Mise à jour des dossiers d’identité afin de certifier la citoyenneté de quiconque s’affirme légalement libyen.
9 – Indemnités pour toutes les victimes de guerre qui auront droit au titre de martyrs.
10 – Ordre lancé aux militaires et policiers qui se sont écartés de leur mission de retourner à leurs fonctions, de récupérer les armes des milices, et d’assurer la protection des zones tribales et des frontières.
11 – Lancer un appel à tous les organismes internationaux afin qu’ils aident et protègent la Sauvegarde nationale Libyenne.
12 – Les tribus assurent qu’elles respecteront les intérêts des individus et des nations sur l’ensemble du territoire libyen.
13 – Les tribus rejettent toute réunion ou gouvernement agissant sous n’importe qu’elle bannière, qui ne prendrait pas en compte l’intégrité du territoire et le fait que la nation est la première tribu de notre pays dans lequel nous nous fondons tous.
14 – Le Conseil Suprême souhaitent la bienvenue à toute tribu, région ou institution civile qui viendrait participer à la reconstruction nationale.
15 – Le Conseil, dans une phase de transition, est prêt à assumer le pouvoir en attendant que le pays, doté d’une Constitution, puisse voter pour élire un Parlement et un Président.

 

 


Ukraine : le plan d'Israël pour renverser Poutine!

 

IRIB- Le leader de l’extrême droite ukrainienne, connu pour son antisémitisme, a rencontré l’ambassadeur d’Israël à Kiev pour le rassurer du rejet de l’antisémitisme par les partisans de son patri. 

Tout le monde connaît que les milieux sionistes sont profondément impliqués dans les événements qui se produisent en Ukraine. En même temps, tous les commentateurs savent que les groupes nationalistes radicaux et les néonazis de l’Ukraine avaient joué un rôle indéniable dans les agitations qui ont fini par renverser le gouvernement de l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch. Or, les néonazis ukrainiens sont particulièrement connus pour leurs forts sentiments antisémites. La question qui occupe aujourd’hui l’esprit des observateurs porte sur l’alliance stratégique entre les nationalistes radicaux et les sionistes pour transformer les protestations antigouvernementales à Kiev en une véritable guerre urbaine afin de renverser le gouvernement de Viktor Ianoukovitch.

Il y a dans la crise ukrainienne des choses et des secrets que la plupart des gens ignorent. Il s’agit surtout de l’affrontement entre les services de renseignement et d’espionnage de plusieurs pays et leurs activités sur la Place Maydan à Kiev. L’un de ces affrontements était celui qui avait mis deux fractions différentes des Juifs ukrainiens l’une face à l’autre. En tout état de cause, l’alliance entre les Juifs pro-occidentaux de l’Ukraine qui sont directement influencé par le régime sioniste, avec les néonazis radicaux et antisémites avait pour but d’éliminer de la scène la fraction des Juifs ukrainiens  qui ont des positions plus proches de celle de Moscou.

Cette alliance explique sans doute les efforts des partisans des groupes néonazis de cacher leur nature antisémite. En réalité, ils ont décidé de s’unir avec les sionistes pour écarter la Russie de Vladimir Poutine de la scène politique de l’Ukraine. La revue américaine Foreign Policy a publié un article signé par Josh Cohen (ancien fonctionnaire du Département d’Etat américain) qui a présenté des détails de cette alliance inattendue entre les néonazis et les sionistes. L’affiche qui couvre les murs d’une ville de l’Est de l’Ukraine montre que les habitants de ces régions n’ont qu’un choix devant eux : vivre sous la domination russe ou sous la domination des néonazis.



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