syrie:
une vaste offensive de ratissage lundi soir dans le nord de lattaquié. la force élite de l'armée syrienne est présente dans cette opération . un autre point caractéristique : les habitants de Lattaquié sont mobilisés pour aider les soldats de l'armée nationale. la force élite d'Assad a pour nom " les aigles du désert" . ce sont des forces ultra compétentes et capables de combattre dans des conditions extrêmes . depuis lundi, elle se trouve dans la banlieue nord de Lattaquié. ce fut après l'inervention de cette force que la colline stratégique 45 est tombée , théâtre ces derniers jours de très violents combats entre les takfiris et les soldats syriens
ces phrases du chef de la force Qods , force élite du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, prononcés il y a deux semaines ont suscité de longs commentaires . Pourquoi l'Iran a-t-il choisi de soutenir Assad? à l'orée de la quatrième année de la guerre contre l'Etat syrien et alors que le conflit risque de virer en un conflit mondial avec l'intervention de l'Otan via les ingérences turques, la question pose en tout acuité. Hossein Riovaran , analystes iranien essaie d'y trouver des éléments d'une réponse :
" Aux premières semaines de ce que les occidentaux qualifient de révolution syrienne, l'Iran a opté pour une politique d'attente. c'est vrai que dans la foulée du printemps arabe, les peuples de la région avaient été comme balayés par un vent de revendications démocratiques. l'Iran a prêté au peuple syrien quand celui ci protestait le régime unipartite en Syrie où qu'il appelait à la tenue des élections libres , à la fin de l'omnipotence du parti baath?. pour les iraniens , eux même à l'origine de l'une des plus grandes révolution du 20eme siècle, ces revendications semblaient à la fois juste et digne de respect et d'intérêt. l'Iran a donc exhorté le gouvernement syrien à entrer en interaction avec l'opposition et il a eu même l'initiative d'en convier les représentants à Téhéran pour trouver un terrain d'entente et de dialogue et favoriser le terrain à un changement pacifique et démocratique. Assad s'est résigné à cette logique qui veut qu'un Etat soit polyphonique. il a révoqué l'article huit ( unipartisme) de la constitution et soumis au référendum la loi fondamentale amandée .son cabinet s'est élargi et l'opposition a pu y trouver sa place./ son argument a été d'ailleurs parfaitement plausible : Assad veut finir son mandat et quiiter le pouvoir, le cas échéant via un vote populaire. or la rue contestataire a été très vite investie par des fauteurs de trouble puis par des terroristes .l'insistance de ceux des opposants qui dictaient leurs revendications depuis leur lieu de résidence en Occident sur la nécessité de renverser Assad, les ingérences américaine, européenne, saoudienne turque, jordanienne e qatarie en Syrie via l'envoie d'armes et de munitions ont littéralement changé la donne et décidé l'Iran à opter pour Assad. la suite des événements a confirmé la justesse du choix de l'Iran. Au Yémen, en Tunisie, en Egypte à Bahreïn , les populations s’aspiraient à l’établir un ordre démocratique où toutes les couches de laz société aient voix au chapitre. Les pseudo révolutionnaires syriens , eux, ont voué dès le début aux gémonies des minorités chrétiennes, alaouites , turkmènes … l’ordre politique qu’ils cherchaient à mettre en place était quelque chose entre le wahhabisme et le takfirisme, soit deux pensées obscurantistes . les révolutions arabes étaient rassembleuses , la pseudo révolution syrienne, divisitionniste ! ces faits ont convaincu l’Iran d’une chose : en Syrie, se préparait un complot contre l’axe de la Résistance dont Assad fait partie. Mais quelle a été la réaction de l’Iran ? les Pasdarans combattent –ils sur le terrain les agents takfiris, ainsi que le prétendent les médias arabes et occidentaux ? non. Le soutien de l’Iran à l’armée syrienne face au complot international dont il fait l’objet consiste à lui transmettre les précieuses expériences de sa guerre , celle que l’Amérique lui a mené via Saddam et pendant huit ans , la plus guerre du vingtième siècle ! les comités de défense populaires créés aux premières semaines de la guerre en Syrie est une idée iranienne . est venu ensuite le Hezbollah qui s’est directement mobilisé aux côtés de l’armée syrienne . cette entraide a fini par porter sesfruits à Qusseir, à Homs, à Ghouta et à Alep . le camps de la guerre est aujourd’hui en retrait sur tous les fronts et les derniers succès militaires à Qalamoun en portent la preuve. Mais la Turquie semble décidée désormais à jouer la dernière carte , celle de l’Otan. Elle commet une grosse erreur si elle croit pouvoir gagner là où tous les autres ont échoué ;